Angel or Demon ?

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 19

-Tu es la fille du capitaine Crochet !? 

Je hoche la tête. 

-Waw ! 

Je souris.

-Il était un père formidable, avant qu’il ne m’abandonne… 

-Oh… Je suis désolé, j’ai grandi sans mon père moi aussi…

-Il t’a abandonné à quel âge ?

-Oh euh… je… je ne l’avais jamais rencontrer avant cette année.

-Ah. 

-Mais il est mort maintenant.

-Désolé… Tu sais…

Je me mets à tousser.

-Tu sais, ici la plus part ont perdu un de leurs parents mais nous sommes une famille, tous présents les uns pour les autres.

Henry regarde Félix.

-Toi aussi ? 

Aïe, l’ancienne famille de Félix est un sujet tabou.

-Mon père m’a jeter à la rue lorsque j’avais quatre ans. Je n’ai jamais connu ma mère. Depuis que Peter m’a recueilli j’ai une vraie famille. 

Henry réfléchi. 

-Tu devrais aller te reposer Henry… ne t’inquiète pas pour moi.

Dès que je fini ma phrase, une violente quinte de toux m’assaille. Félix m’apporte un verre d’eau.

-Luna est une sorte d’éponge à magie. Elle peut l’assimilé, avant elle pouvait aussi l’a remanier mais à force d’avoir de magie en elle, elle est tombé malade. L’île étant malade et perdant de sa magie, Luna recetionne cette magie. Et ça peut l’a tuer.

-C’est ce qu’à Wendy ?

-Non, on ne sait pas vraiment ce qu’à Wendy, on dirait qu’elle est en manque de magie, elle. 

Il hoche la tête.

-J’espère que tu guériras.

-Merci Henry. Bonne nuit !

-Bonne nuit. 

Dès qu’il est sorti Félix me jette un regard.

-Me regarde pas comme ça. Pas avec ton regard qui dit “je-suis-pas-d’accord-avec -la-connerie-que-tu-viens-de-faire-mais-je-suis-inquiet-pour-toi” 
-Tu as merdé. répète-t-il. Mais je suis inquiet pour toi.

-Ça va aller. Si… tu croise Peter…

-Je l’envoie vers toi. Ne t’inquiète pas, repose toi. 

-Merci Félix. 

-T’as pas intérêt à mourir ok ? Je ne voudrais pas perdre ma soeur.

-Oui papa !

Il me sourit et sort de la cabane. 

Je m’endore doucement.

Je me fais réveiller par un truc qui m’est jetté dessus.

-Aïe ! 

Je bat des paupières et repère mon paquet de cigarette à côté de moi. 

-Pourquoi ?

La voix de Peter est froide.

-C’est bon, arrête. 

-Tu m’as menti Luna ! 

-Et alors ? Toi aussi. 

-Quand ? J’ai toujours été honnête avec toi. 

Il a raison. 

-Oui mais tu me cache des choses. Ça reviens au même. 

Ça n’a rien à voir et je le sais.

-Donc tu voudrais tout savoir ? Savoir où je suis tout le temps aussi ? 

-Ce n’est pas ce que j’ai dis…

Il recule et frappe dans le pied du lit. Je sais qu’il se retient.

-Pourquoi tu l’as gardé ? 

Je détourne le regard. Le siens est froid.

-Luna !

Je ne répond pas.

-Répond !

-Parce que c’est un moyen pour moi de me rassurer !

-Te rassurer de quoi ?

On est tout les deux entrain de crier. 

-De toi !

Peter ne s’attendait pas à cette réponse. Il s’arrête et cligne plusieurs fois des yeux.

Je me lève pour lui faire face. 

-De moi ?

-De nous. De Neverland. Du groupe. De… ma vie. 

Je secoue la tête, retenant mes larmes.

Ce secret, je ne le révèle pas comme ça et je vais le faire pour la deuxième fois de la journée.

-Rien ne dure… Un jour ou l’autre tout se termine, c’est comme ça… Un jour, que ce soit par la mort ou par ma faute, tout explose et tout se détruit. Et… j’ai tellement peur que tout explose. Ce que je vis ici, avec toi c’est… ce dont j’ai toujours voulu… et je… j’ai l’impression que tout va m’échapper un jour ou l’autre… 

Ma gorge est nouée et je retiens mes larmes autant que je le peux.

Je me tord les mains. 

-Mais tu ne me perdras pas Luna...

Peter se rapproche de moi et me relève le menton.

-Tu ne me perdras pas. m’assure-t-il

-Tu ne peux pas me l’affirmer.

-Je peux te le promettre. Tu te souviens ? Je t’en ai fait la promesse de coeur. Luna, tu es mon monde. Tu es mon jour et ma nuit. Tu es ma lune. Ma Luna… Et ça signifie que je t’aime…

Je laisse une larme s’échapper.

Il l'essuie avec son pouce et dépose ses lèvres sur les miennes.

Je passe mes mains autour de sa nuque pour intensifier ce baiser.

Il met ses mains au creux de mon dos et me fait me cambrer en arrière contre lui. 

Je me détache de lui et prend le paquet de cigarette. 

-Brûle-le. S’il te plaît. 

Il prend le paquet dans sa main et le fait cramer devant moi.

-Tous les doutes sont partis. Je t’aime Peter, et si tu romps ta promesse, je te retrouverai et je te botterai le cul comprit ?

-Compris ! fit-il en rigolant. 

-Maintenant embrasse-moi.