Le chuchotement des âmes

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Coucou ! Voici le premier chapitre de <<Si tu lis cette lettre...>> ! En espérant que ça vous plaira ;)

PS : Avertissez-moi si vous trouvez des fautes d'orthographe, j'espère juste que vous ne sortirez pas aveugles :)

***

PDV Yuji :

La douleur me réveille... Mon épaule me fait souffrir comme jamais. Dans un ultime effort, j'entrouvre un œil. Je mets un certain temps avant de reconnaître le plafond de ma chambre d'internat. Je cligne vite des paupières pour me réveiller. De la lumière filtre légèrement au travers des rideaux tirés. Je me redresse péniblement sur mon lit, serrant les dents à la douleur provoquée par ma blessure pas tout à fait cicatrisée.

- Tu... Pourquoi ?>> fait soudain une voix dans mon dos.

J'étouffe un hurlement. Je crie, l'espoir enflant dans mon cœur :

- Junpei ? Junpei ! Où es-tu ? >> je tourne la tête dans tous les sens, cherchant désespérément la source de ces paroles. je finis par apercevoir une ombre dans un coin de la pièce. Elle garde la tête baissée. Je tends la main, dans l'espoir de pouvoir m'assurer qu'il n'est pas le fruit de mon imagination. Je murmure :

- Junpei...>> il relève brusquement la tête en hurlant :

- TU M'AS LAISSÉ MOURIR ! TU N'AS RIEN FAIT POUR ME SAUVER ! JE TE DÉTESTE ! TU M'AS TUÉ !>>

Les larmes me montent aux yeux, je baisse le regard du spectre de noir et de blanc sans visage. Son ton est plein de reproches, de haine, de désespoir... Il a raison... Je l'ai privé de sa vie,
je l'ai tué...

Je me réveille dans un cri silencieux. La pénombre de la pièce ne suffit pas à m'apaiser. Je me laisse retomber sur mon oreiller, haletant et couvert de sueur.

Les paroles de Junpei résonnent dans ma tête. Ce n'était pas un rêve, mais un de mes souvenirs. Le spectre de mon ami est toujours là, je le vois partout, en permanence. Je fixe le plafond de la chambre miteuse, encore sous le choc de mon cauchemar.

Des chuchotements plus sinistres les uns que les autres se multiplient, m'accusant, me faisant des reproches, me disant que c'est moi qui aurait dû mourir...

Ils ont raison. C'est pourquoi je quitterais ce monde dans précisément 21 jours.

Je passe une main tremblante sur mon visage avant de me redresser sur mon lit. Je me lève doucement, aillant peur que mes jambes flageolantes ne me laissent tomber. Je fais quelques pas avant de m'effondrer.

Des pleurs roulent sur mes joues, vivement que tout soit fini...

***

Voilà voilà, c'est tout pour l'instant !

Je sais, le premier chap est pas ouf, mais je vais essayer de rythmer un peu tout ça !

Bye :)
PS : je publierais tous les vendredis ou samedis selon ce que je fais le weekend

Si tu lis cette lettre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant