Le souvenir d'une âme perdue

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PDV Megumi :

J'enfile mon uniforme d'exorcisme le regard vide. Cette journée qui commence n'est autre que la 17e depuis la mort de Yuji...

J'attrape ma sacoche avant de sortir de ma chambre. Je la ferme à clé puis marche en direction du bâtiment principal de l'établissement. J'entends des pas derrière moi. Nobara me salue d'un air un peu fatigué :

- Ohayo, Megumi !››

- Salut.›› elle m'interroge en baissant la voix :

- Ça fait combien de temps, aujourd'hui ?›› mon visage se ferme et je murmure :

- 2 semaines et trois jours...›› sa mine s'assombrit. Elle brise le silence pesant qu'il s'était installé :

- Il me manque un peu...›› sa voix se brise sur ce dernier mot. Malgré le peu de temps qu'on avait passé avec Yuji, nous nous étions beaucoup rapprochés...

Ce type était comme un aimant, nous attirant avec une force naturelle. C'était ce que j'aimais chez lui. Je n'aurai jamais dû m'y attacher... Contre toute attente, je réponds à ma coéquipière :

- À moi aussi, il me manque.›› Nobara baisse la tête. Je fais peut être mine que ça ne m'atteint pas, mais au fond, je suis dévasté. Je cligne violemment des yeux pour chasser les larmes qui y naissent. Ma coéquipière tente de nous motiver :

- Allez ! Yuji n'aurait pas voulu qu'on déprime à cause de lui !››

Je hoche la tête et regarde le ciel. Yuji, où que tu sois, saches que c'est désormais pour toi que je me battrais !

Nobara et moi finissons finalement par atteindre la salle de cours. Elle pousse la porte et va s'installer à sa table habituelle, moi sur ses talons. Je sors mes affaires, dont un petit cahier dans lequel j'écris quand je m'ennuie (il est donc presque plein).

Au bout de quelques instants, une impressionnante touffe de cheveux blancs apparaît dans l'embrasure de la porte.

- Bonjour tout le monde !›› s'écrie Gojo-sensei.

Je soupire, lui n'a pas l'air le moins du monde atteint par le décès de son propre élève... Je m'empresse d'étouffer la pointe de haine qui fait son apparition dans ma poitrine.

Il dépose son sac sur son bureau et va au tableau :

- Bon, aujourd'hui, vous travaillerez sur la constitution de l'extension du territoire. Mais avant, j'aimerais vous annoncer quelque chose ››

Je me redresse légèrement sur ma chaise, intrigué.

- Ce soir, je propose qu'on aille à la plage, histoire de vous changer les idées ! Vous m'avez l'air complètement à plat, il temps que ça change !››

Je ne dis rien, peu emballé par la perspective de sortir. Nobara commence à sauter partout, toute émoustillée aux rares souvenirs du soleil couchant à l'horizon.

Lassé de ce spectacle, je me retourne légèrement pour admirer le paysage par la fenêtre entrouverte.

***

Pardoooooooooon ! C'est très court 😓 désolé !!!

En espérant que ça vous ai plu quand même....

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