ENFIN !

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JE SUIS DE RETOOOOUUUUR !!!! (Et vous vous en foutez je saaaiiiis :') )

Le nombre du vues (DE FOU ! JE SUIS ENCORE CHOQUÉ) m'a sur-motivé !!!! Résultat : nouveau chaaaap !

Bref, voilà ce f*cking chapitre ;-; 

***

PDV Megumi :

Le soleil de l'après midi me brûle presque la nuque, je m'entraîne depuis.... Depuis quand ? Je dirige mon regard vers le ciel, le soleil est bien plus bas que tout à l'heure.

Mon ventre émet un bruit qui me rappelle que je n'ai toujours pas déjeuné...

Essoufflé, je me laisse tomber à l'ombre de l'un des arbres qui bordent le terrain. J'ai le corps couvert de sueur et de poussière, égratigné et douloureux.

Au moins, ça me vide l'esprit et me permet de me fortifier en même temps...enfin c'est ce que j'espérais. Au final, les évènements des derniers jours ne cessent de revenir me tourmenter, tournant en boucle dans ma tête.

Le saut de Yuji, son regard vide à l'hôpital, l'amnésie à mon sujet... Et aussi son combat interne contre Sukuna cette nuit.

D'ailleurs, Sukuna... Il serait mort avec Yuji s'il avait sauté, du moins il aurait été obligé de se trouver un nouveau réceptacle (et vu leur rareté, cela prendrait un temps fou). Il n'a vraiment rien fait pour l'en empêcher ? Rien de ce que je sais ne pourrait m'avancer d'un millimètre...

Une voix me tire de mes pensées ombrageuses, me faisant sursauter du même coup :

- Megumi ! Gojo veut te voir !

Ah, ce n'est que Panda. Je me demande ce que me veut le prof, il ne m'a jamais appelé pour quoi que ce soit qui en valait réellement la peine.

L'incarné m'attrape l'épaule avant que j'aie pu m'éloigner de deux pas. Je n'ai ni la force, ni l'envie de me dégager de son emprise. Il me fait pivoter de façon à ce que je me retrouve face à lui et me toise des ses petites pupilles brunes.

Une minute s'écoule.

- Qu'est-ce que tu veux à la fin ?!" je finis par m'exclamer, agacé par son manège. L'animal se redresse pour m'adresser un regard que je qualifierais d'indéchiffrable :

- Le Megumi que je connais n'aurait pas réagi aussi violemment, ne serait pas aussi tendu en parlant avec moi, et n'a jamais eu une expression aussi vide. Alors explique-toi.

- Qu'est-ce qui te fais dire que je suis tendu ?" je l'interroge, ignorant du mieux que possible sa question précédente. Sans un mot, il se contente de poser une griffe, une seule, sur mon épaule gauche. Il appuie d'une manière particulière sur un des muscles saillants, et la fait s'affaisser d'une dizaine de centimètres.

- Là, ça c'est détendu." fait-il avec un air presque...déçu ? Je suis complètement perdu, comme si c'était possible !

Il se retourne et grommelle un "à plus" quasi-inaudible avant de s'éloigner d'un pas lourd. Perturbé, je reprends mon chemin vers le bâtiment principal.

Ai-je vraiment un comportement si différent ? J'ai réellement un air agressif ? Mais enfin...pourquoi est-ce que j'aurai l'air vide ? Panda a dû se tromper, j'en suis pratiquement certain.

MAIS JE NE COMPRENDS RIEN A MOI MÊME ! 

...Est-ce que c'est tout simplement possible comme situation ?

Je lâche un long soupir en accélérant la cadence vers le vieux bâtiment qui s'élève non loin de moi. 

En passant dans un couloir des couloirs tout de bois et de papier, j'entends la voix de Yuji ainsi que son rire. Rire qui me serre le cœur d'une force que je n'aurais jamais pu imaginer.

Sans trop savoir pourquoi, je me laisse aller contre le mur juste avant d'atteindre la porte, sûrement pour éviter de me faire remarquer.

Une petite voix au fond de mon esprit me souffle autre chose. Bien que je connaisse cette supposition, je ne l'admettrai sans doute jamais. Et ce par pure frayeur de me créer une faiblesse bien trop facile à exploiter.

La discussion animée de Yuji et Nobara se poursuit tandis que je cogite encore une fois sur comment cette amnésie partielle.

Soudain, la porte s'ouvre, laissant apparaître la chevelure rosée de mon "ami". Il se stoppe juste devant moi, me dévisageant comme si j'étais devenu un fléau. Évidement, même les fléaux il s'en souvient. Mais certainement pas moi, ce serait bien trop facile !

Je me mets presque à courir, le bousculant pour dégager le passage.

Il doit clairement me prendre pour un type complètement dérangé maintenant...

J'entends Nobara qui m'appelle depuis la salle, je n'en ai rien à faire. Le rendez-vous imprévu avec Gojo me servira d'excuse si elle essaie de m'interroger.

Mes pas me mènent (enfin) devant le bureau de ce dernier. A peine ai-je effleuré la poignée que la porte s'ouvre en grand, laissant apparaître le visage de mon mentor barré d'un large sourire.

- Megumi ! Qu'est-ce qui t'amène ? C'est rare que tu viennes me voir !" s'écrie t-il.

Je le toise, blasé, lui faisant remarquer :

- Vous avez envoyé Panda me chercher il y a à peine dix minutes..." devant mon expression sûrement menaçante, il se met à réfléchir.

Son visage enfantin s'éclaire soudain, avant de s'assombrir aussitôt. L'exorciste saisit un rouleau noir, camouflé dans une des étagères en désordre qui ornent le murs de la pièce.

Je n'ai jamais vu Gojo-sensei avec une mine aussi sérieuse, ce doit être grave ou bien dangereux. Sûrement les deux à la fois, comme dans le pire mais le plus commun des cas...

Je m'agite, mal à l'aise dans cette atmosphère à présent tendue, en essayant de comprendre qu'est-ce qui peut bien être aussi important.

Je n'ai pas le temps d'élaborer d'hypothèse plausible que mon professeur lève les yeux (tout du moins son bandeau) vers moi.

Soudain, il lâche d'un bloc :

- J'ai des informations sur Akihiko.

***

Je suis désolé pour ce chapitre tout simplement POURRI en guise de reprise, je vais faire mieux la prochaine c'est promis !!!

Hésitez pas à laisser des petits coms à droite à gauche, ça peut sembler insignifiant mais je trouve ça incroyablement motivant ✨✨✨

Tchoooooo

Max

Si tu lis cette lettre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant