Qu'est-ce que-

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Désolé pour l'attente ! J'ai (enfin ;-; ) écrit ce chapitre, encore gomeeeeeeen

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PDV Megumi :

Akihiko et moi avons passé encore deux heures ensembles. Pendant que je soignais ses blessures une à une, il m'a raconté son histoire.

Aussi loin qu'il se souvienne, le petit garçon n'avait jamais vécu plus d'un mois au même endroit. Il avait toujours connu ça, cela lui semblait normal. 

Sa mère travaillait sans relâche et dans de dures conditions pour avoir les moyens de louer un appartement miteux et ramener un minimum d'argent. Bien qu'elle ai essayé de cacher ses activité, Akihiko avait parfaitement conscience que certaines d'entre elles n'étaient pas tout à fait légales...

Malgré tous ces inconvénients, sa tutrice lui avait appris à lire, à écrire, à compter... Tout ce qu'il savait lui avait été inculqué par elle, ou bien par la vie sombre qu'il avait menée jusqu'ici. 

Il ne connaissait pas son père, mais savait d'après sa mère qu'il l'avait trahie puis laissée tomber. Le jeune garçon estimait qu'il n'avait pas besoin d'en savoir plus pour être certain qu'il était un sale type qui méritait d'être haï. 

La cavale de la mère et du fils dura 7 ans. Jusqu'au décès prématuré de sa mère, plus précisément.

L'été de son septième anniversaire, elle s'était soudainement mise à cracher du sang. Et ce, très régulièrement. Cela avait commencé par un toux sèche, qui avait empiré en de longs vomissements incessants. 

Un soir, alors qu'elle terminait tard, sa mère avait couru chez eux pour emmener Akihiko avec elle. Ils avaient couru longtemps, très vite, sans la moindre pause ou la moindre explication. Tout ce que l'enfant avait compris était que quelque chose de dangereux les poursuivait. 

Sa mère avait commencé à déballer un flot d'informations qu'elle disait essentielles à propos de certains fléaux. Mais le petit garçon n'avait pas réussi à en retenir ne serait-ce que la moitié, trop essoufflé et apeuré pour une tâche aussi complexe.

La minuscule famille avait pris une voiture qu'Akihiko n'avait jamais vue auparavant. Et il n'avait pas non plus compris pourquoi sa mère en avait démonté la vitre avant. Il apprendrait plus tard, et rendrait d'autres odieux services comme celui-là, une fois qu'il serait seul et sans le sou.

Leur voiture fût percutée de plein fouet par un second véhicule. Le parebrise volait en éclat, les airbags se gonflaient en un dixième de seconde, du sang entourait la tête de sa mère tandis qu'elle restait immobile, face au tableau de bord défoncé.

Je ne vois que trop bien cet instant atroce, celui où le destin a décidé de lui arracher sa seule attache.

Ce dernier tremblait quand il m'a raconté tout cela... La suite était cruelle : Akihiko avait tenté de trouver refuge auprès de ces fléaux. Ceux-là même l'avaient chassé et poursuivi sous prétexte qu'il n'était pas de leur espèce. Il avait donc appris à vivre seul dans la rue, à dormir dans des cartons, à se soumettre pour rester en vie et voler pour se nourrir. 

La liste est longue, bien trop longue pour un enfant d'à peine douze ans...

L'attaque de l'immense monstre dans le centre ville lui était destinée, il me l'a raconté avec une certitude inébranlable dans le regard.

Tandis que je ressasse son récit encore et encore dans mon esprit, Akihiko s'agite dans son sommeil.

- Chut... Tout vas bien, tu es en sécurité ici...›› je lui assure.

Comme s'il m'entendait, le petit à la chevelure violette se calme.

Je sors de la pièce à pas de loup, quelle journée ! Alors que je pénètre dans ma propre chambre, le mauvais pressentiment de ce matin me reprend.

Et pour cause : un rectangle de papier gisait sur mon lit.

Signé de la main de quelqu'un que je croyais décédé...

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Et voilà ! Ça commence à devenir intéressant, je vais essayer de publier le chapitre suivant demain UwU

Salut !

Si tu lis cette lettre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant