Départ, poursuite...et imprévus

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Helloooooo ! (ça fait pas du tout un mois que je n'ai pas publié, chuuuut ( '-_-) )

Comment vous allez ?

Du coup, nouveau chapitre, si vous repérez des fautes ou des incohérences, faites moi signe !

Sur ce, bonne lecture ;)


***


Le soleil était encore bien loin de se lever lorsque Yuji et Megumi se retrouvèrent. L'ordre stipulait qu'ils devaient partir le plus discrètement possible afin d'éviter toute filature. L'heure de départ avait donc été fixée à 2h30 du matin. Il avait été convenu que Megumi conduirait durant les deux premières heures de trajet, puis Yuji sur les deux suivantes et ainsi de suite jusqu'à arriver à destination.

Le rose s'installa sur la banquette arrière avant de dire, d'une voix digne de celle d'un enfant tout ensommeillé :

- À tout à l'heure Fugumi.... Bonne nuit...." et s'endormit immédiatement.

Avec un pincement au cœur, son coéquipier répondit dans un murmure à peine audible :

- C'est Megumi...

Les vrombissements du moteur recouvrirent les légers ronflements de son coéquipier lorsqu'il démarra.

Rapidement, le véhicule accéléra dans la nuit. Les néons fluorescents de la cité se muèrent en infinis champs, et en rizières. Au fur et à mesure du trajet, la lune puis le soleil tracèrent leur chemin dans le ciel. Les deux équipiers alternèrent au volant pendant près de six heures, ne prenant aucune pause de peur de se faire remarquer.

La journée s'écoula à une vitesse folle, comme si le temps se retrouvait accéléré pendant qu'ils roulaient. Le crépuscule arriva vite, éblouissant de ses rayons orangés Yuji qui conduisait. Alors que dix-neuf heures sonnaient, Megumi fronça les sourcils.

- Arrête-toi." ordonna t-il à son coéquipier. Celui ci manqua de sursauter :

- Pardon ?

- Arrête la voiture je te dis !" répéta le brun, agacé.

Quelques minutes après, ils se retrouvèrent garés sur ce qui avait du être un parking de station-service. Le silence qui régnait semblait surnaturel, les lieux sentaient la vieille essence, et l'herbe jaunie par la pollution environnante renforçaient encore l'impression de mort.

Alors que Yuji ouvrait la bouche pour parler, Megumi la lui couvrit. Le rose se dégagea doucement, comprenant aussitôt : un danger se trouvait non loin d'eux. Et sûrement bien plus proche qu'il ne l'aurait imaginé s'il en croyait l'expression sérieuse de son ami. 

- Gengumi, qu'est-ce qu'il se passe ?" lui demanda t-il. Pas de réponse...

A pas de loup, ce dernier se glissa vers l'arrière de la voiture, prenant soin de se tenir plus bas que les vitres.

...Le coffre ?

- Sors. Nous savons tous les deux que tu es là." déclara Megumi d'une voix froide à glacer le sang. Une vingtaine de secondes s'écoula avant qu'un bruit de loquet ne se fasse entendre. L'atmosphère déjà tendue redoubla d'intensité, tous les sens des deux exorcistes étaient en alerte. 

Le coffre s'ouvrit lentement, révélant une silhouette de petite taille. Un petit garçon aux cheveux violets plissa les yeux, agressé par la luminosité extérieure. Yuji desserra les poings en s'exclamant, étonné :

- Le gamin de l'académie ?

Megumi ne prêta aucune attention à l'intervention du rose et se tourna brusquement vers la station service. Son visage était tendu par la concentration, il essayait de percevoir quelque chose. Instinctivement, son équipier se rapprocha de lui, tentant de comprendre les agissements du brun. Celui-ci hurla soudain :

- MONTEZ !

Sans même laisser le temps de réfléchir à qui que ce soit, une ombre géante s'étira au dessus du bâtiment en ruine. Des griffes luisantes et des yeux globuleux étaient disséminés partout sur la masse informe, si bien qu'il était quasiment impossible d'en trouver la tête.

Megumi démarra en trombe tandis que Yuji tirait Akihiko sur la banquette arrière. Le grondement du fléau les poursuivait, ils devraient l'exorciser tôt où tard. Derrière lui, une vingtaine d'autres monstres de son espèce formaient un étrange cortège. D'impressionnants morceaux de béton se mirent à pleuvoir autour de la voiture, forçant le conducteur à enchaîner les zigzags serrés.

Dans une tentative de couvrir le vacarme infernal, Yuji cria à l'invité surprise :

- Qu'est-ce que tu fais ici ? On ne m'a pas précisé que tu venais !"

Megumi ne laissa pas à Akihiko le temps de répondre :

- Il ne devrait pas être là ! Gojo était censé le garder à l'académie le temps qu'on mette son parcours au clair !

- Mais c'est complètement stupide, je suis la personne qui connais le mieux mon histoire, je suis le mieux placé pour vous guider !" répliqua l'enfant. Megumi bifurqua vers une route qui s'enfonçait dans la forêt, dérapant sur l'asphalte défoncé. Il saisit Akihiko par l'épaule pour l'obliger à le regarder droit dans les yeux :

- Ecoute-moi bien : tu as du sang et de fléau, et d'humain dans les veines. N'importe qui peut te repérer. Des centaines d'exorcistes chercheraient à te tuer s'ils avaient vent de ton existence, ou des fléaux, comme ici. On ne sait pas encore de quoi tu es capable, ni si tu réussiras à garder le contrôle si ta nature de fléau fait surface. Tu pourrais nous tuer tous les deux, et peut être même d'autres personnes. Et si tu te révélais trop puissant, on se retrouverait dans l'obligation de t'abattre.

Il lâcha brusquement le garçon qui retomba sur son siège, muet. Yuji fronça les sourcils :

- Kagami ? Tu y es peut-être allé fort, tu-

- C'EST MEGUMI ! Et prends le volant, je monte." déclara le brun, furieux, en tirant son coéquipier à l'avant.

- Quoi ! Mais qu'est-ce que tu fais ?!" s'écria le rose, agrippant le volant tant bien que mal. Une fois encore, son équipier l'ignora et ouvrit le toit de la voiture. Il escalada les parois de taule pour se retrouver face à une armée de fléaux. Perché en équilibre sur le haut du véhicule, il plaqua ses mains l'une contre l'autre :

- Allez crever en enfer !" rugit-il en invoquant ses chiens de jade. 

Le jeune homme se vit assaillir par cinq fléaux en même temps. Tandis que ses familiers exécutaient les monstres les uns après les autres, Megumi se battait au corps à corps contre d'autres ennemis. Chaque mouvement devait être parfaitement calculé. S'il faisait la moindre erreur, il mourrait, serait grièvement blessé, ou bien chuterait de la voiture lancée à 400 km/h. 

Soudain, une ombre passa au dessus de lui, accompagnée d'une aura écrasante.

Le fléau principal !

Un des titanesques membres de celui qui semblait diriger toutes ces chimères informes s'abattit sur lui, les faisant valser à toute allure, lui et le véhicule, dans la forêt sombre.



***

Bon, c'était comment ?  Je suis pas hyper satisfait de celui là, mais bon ;-;

Donnez votre avis dans les com ! C'est vraiment génial d'avoir des points de vue de lecteurs.rices  :D

Saluuuut ;)

Si tu lis cette lettre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant