À la fin de la journée, je laisse mon frère quelques minutes et vais rejoindre Venti.
Il me vois arriver et me tend un papier plié.« Tiens, mon adresse et mon numéro de téléphone.
– Wouah, trop aimable.
– Allezzzz ce n'est même pas que pour le jeu, j'ai vraiment besoin d'aide, et action ou vérité donnait un contexte parfait pour le demander à quelqu'un mais que ça paraisse naturel, soupire t-il.
– Bon, d'accord, je vais y mettre plus de convictions. Ça te vas ? je force un sourire.
– un peu mieux, oui, me sourit-il. Bon, alors, si j'étais dans l'urgence absolue niveau timing, c'est parce que demain et même après demain -je sais que c'est le week end-, je serais absent toute la journée. Ce qui m'arrangerais, ce serait que tu cumules les cours de demain et que tu me les amènes après demain soir. Ah, et viens incognito.
– hein ? Non mais qu'est ce que c'est que ce délire ? Incognito ? »Il est sérieux là ?
« Oui, avec une casquette, des lunettes et des trucs du genre.
– Mais pourquoi ?
– eh bien.. tu comprendras. Pas un mot à ton frère là dessus, déjà que ça ne fait pas naturel..
– Ah non, ça c'est clair.
– Bon, je suis désolé de t'infliger ça mais.. merci de ton aide. À après demain ! »Lance t-il en s'éloignant en gardant son sourire.
« À après demain.. »
Les deux jours se passent normalement.
Un vendredi peu banal ou j'ai dû aider Bennett à ramasser des feuilles tombées de son cahier dans le désordre, sermonner Heizou d'avoir donné une charge de travail supplémentaire à mon frère avec Kazuha m'empêchant d'éliminer complètement ce profiteur, et consoler Barbara. Ah oui, j'ai eu cours aussi.« Ouinnnnn Barbatos donne des séances de dédicaces et d'interviews à l'autre bout du pays et je ne peux même pas y aller parce que j'ai courssssss
– Il y auras d'autres occasions ne t'inquiètes pas.. »Je tente de la réconforter tandis qu'elle sert son petit cahier dans ses bras, la tête sur sa table, ses cheveux blonds forment un halo autour d'elle.
« Si tu veux, ce soir, je vais chercher Paimon pour laisser mon frère un peu tranquille. Tu pourrais venir avec nous et on passerait manger une glace ! Qu'en dis tu ? Amber ! Tu te joindras nous ?
– oh oui ! Alors, Barbara, tu viens ?
– d'accord, sourit-elle timidement. »Nous demandons aussi à Fischl mais elle aimerais passer au club de lecture car elle n'a pas pu y passer les deux dernières pauses midi.
À trois baby-sitters et une petite fille, nous avons fait une virée goûter glaces-remontage de moral en fin de semaine.
Le samedi, j'aide ma petite sœur à faire un projet d'arts plastiques qui s'intitule « ma bulle de choses que j'aime », elle doit coller des noms ou dessins de choses qu'elle apprécie sur des bouts de papier rassemblés eux mêmes sur un grand panneau.
Nous faisons une liste, assises par terre avec des coussins et des verres de grenadine dans le salon, sous l'œil amusé de notre frère, sur le canapé avec un devoir de mathématiques.« Les beignets, la confiture, ma sœur et mon frère, faire du vélo sur le guidon, mes amies, la grenadine, faire des bulles de savon, la glace, chanter des musiques avec ma sœur, la fête foraine, les feux d'artifices, les vacances, et la piscine, récapitule t-elle
– On vient quand même après les beignets et la confiture dans ta liste, je remarque.
– Lumine, tu sais bien que dans la vie il y a des choses plus importantes que la famille, comme les beignets, taquine notre frère le nez dans son exercice de géométrie.
– Manger est un besoin primaire et non négligeable, sous peine de se sentir faible et connaître un cruel manque d'énergie, se justifie notre petite sœur.
– Où as tu donc entendu cette phrase ? je demande, surprise. Ce n'est pas dans ton vocabulaire habituel, tu as 7ans !
– ET DEMI, 7ans ET DEMI, et c'est la maîtresse qui l'a dit.
– Elle a une drôle de manière de s'exprimer face à des élèves de CE1, dit Aether.
– Quand même, ton amour pour la nourriture c'est quelque chose... je conclus. »En fin de journée j'attrape un sweat à capuche, un masque (du type chirurgical), une casquette et des lunettes de soleil. Sacrée dégaine.
Lorsque j'arrive vers la cuisine avec mon sac contenant les devoirs de CE CHER POUILLEUX SOUVENT ABSENT, mon frère fait tomber la louche qu'il avait dans les mains. Lui en train de cuisiner des pâtes avec un tablier à fleurs et une queue de cheval retenue par une barrette en forme de chat prêtée par notre sœur pour cuisiner et moi déguisée comme une stalkeuse. Vraiment un de ces combos..« Laisses tomber ça ne vaut même pas la peine que je t'expliques, je tranche. Veilles sur Paimon, j'arrive. »
Je quitte le bâtiment et ouvre le papier plié que Venti m'avais donné deux jours plus tôt. Je marche un bon bout de temps, et dois même prendre le bus. Je comprend pourquoi il était en vélo la dernière fois. Plus je m'approche de l'adresse donnée, plus les maisons deviennent grandes et bien entretenues, avec des propriétaires plus aisés.
« NON MAIS IL EST MILLIARDAIRE OU QUOI ?? » je finis par me demander.
Une GIGANTESQUE maison blanche avec des grandes fenêtres encadrée par deux pommiers immenses se trouve à l'adresse indiquée.
Je prend mon courage à deux mains et m'approche du portail pour sonner à l'interphone.Dzinnnng ! Fait la sonnerie.
« Bonjour, c'est pour ? demande une voix féminine inconnue.
– B- bonjour, je viens apporter du travail scolaire manqué.
– votre nom s'il vous plaît ?
– Lumine. Lumine Outlander. »En guise de réponse, le portail s'ouvre. Je sers mon sac à dos contenant le travail et devoirs dans mes bras.
Je marche jusqu'à la porte et.. surprise, c'est Xiao qui m'ouvre. Qu'est ce qu'il fait là ? Il contemple ma tenue d'un air compréhensif, comme si lui aussi il a dû s'y coller, et pas qu'une fois.
« VENTI, appelle t-il. ELLE EST LÀ.
– Ah, j'arrive ! »Il arrive, avec des.. paillettes dans les cheveux ? Ah ouais, drôles de soucis de santé.
« Bonjour Xiao, bonjour Venti, je salue.
– Bonjour, lance froidement le premier.
– Coucou ! Bah restes pas là, entres ! me répond le pailleté »Ils me laissent entrer. La maison est spacieuse et bien entretenue.
« Je peux enlever mes accessoires maintenant ? je demande ironiquement.
– Oui bien sûr pardon, s'excuse Venti.
– Dis, j'ai deux questions, dis-je
– Ah.. ? Euh oui qu'est ce qu'il y a ?
– Bah, que fait Xiao ici, premièrement ?
– Je me suis disputé avec mon père, lâche le concerné.
– Il est partit en claquant la porte et s'est réfugié ici.
– Oh je vois désolée.. et.. tu vis ici tout seul sinon ? C'est bien grand..
– Oui, disons que j'ai hérité de la maison. De la part de famille éloignée..»Cette réponse ne rime à rien. Les paillettes, les absences, une maison pareille, tout seul, et venir habillée incognito, tout ça est beaucoup trop étrange.
Le salon est décoré d'instruments de musique et de cadres de récompenses.
Je m'approche pour regarder un des cadres, plutôt grand. Derrière moi, les garçons se figent mais ne disent rien.C'est un disque de platine.
Je sais que Venti joue de la guitare mais là..
Le trophée est déclaré au nom de Barbatos.
Tout se mélange dans ma tête. Il est fan ? C'est une réplique ? Une blague ? Il l'a acheté aux enchères ?
Ou bien....non, je débloque...
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Imprévus, doutes, et Paimon (genshin school AU) ★ ⁵
FanficJe ne sais pas combien de fois j'ai dû changer cette description car vla le cringe qui me prend à chaque fois. DONC Lumine et Aether, arrivés récemment dans l'école de Teyvat Academy (quelle originalité je parie que vous n'y auriez pas pensé) se do...