Chapitre huit.

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CHAPITRE HUIT




J'étais allongée, pensant un peu en cette nuit. Mon cerveau venait à chaque fois à la  même conclusion: J'étais malade, une sale petite folle.


Pourquoi? Simplement parce que je passais mon temps avec un tueur, tueur qui avait soit disant passant essayé de me tuer, à plusieurs reprises.


Alors, pourquoi est-ce que j'étais allongée là, avec une horrible envie de le voir?


«Merde, Sky. Tu l'aimes!» Lança mon subconscient avant de se mettre à se taper la tête contre un mur.


« Non. » Ai-je dis, à voix haute. « Non, je ne l'aime pas. »


« Bien sûr que si. Et tu vas souffrir pour ça, ça causera peut-être même ta mort. Beau travail. »


J'échappais un gémissement avant de rouler sur le côté. Une autre raison pour laquelle j'étais malade, une sale petite folle : Je continuais à me parler à moi-même.


Toute cette histoire avec  Slender  occupait toutes mes pensées. Mes amis à l'école avaient déjà commencer à le remarquer.


« Eh Sky, est-ce que ça va ? » M'avait finalement demandé ma meilleure amie, Drew, mercredi. Ses grands yeux bruns étaient pleins d'inquiétude.


« Oui, je pense juste beaucoup en ce moment. » Avais-je répondu, baissant la tête.


« Tu veux en parler ? » Pendant un sérieux moment, j'avais pensé à tout lui raconter. Drew était douce, et compréhensive, mais je ne savais pas encore si elle pourrait s'empêcher de me regarder comme si j'étais folle après lui avoir raconté mon histoire.


« Non. » Ai-je dis. « Ce n'est pas important. »


« Ok. » Elle s'était penché au dessus de la table de déjeuner afin de m'étreindre. « Je suis là si tu as besoin, ok ? » Elle m'avait sourit chaleureusement.


« Je sais, Drew. » Je lui avais rendu son sourire. « Alors, toi, comment ça va avec Richard ? » Je changeais de sujet. Immédiatement, elle avait commencé à me raconter absolument tout.


Intérieurement, je soupirais de jalousie en pensant à combien sa vie était pleine d'insouciances. Je me rappelais quand ma vie était comme cela, elle aussi. Est-ce que c'était vraiment il y a à peine quelques semaines ?


Je me sentais observée partout où j'allais. Je ne pouvais pas me concentrer à l'école. Au travail, je continuais de donner des ordres. A la maison...Eh bien à la maison, je suppose qu'il n'y avait pas beaucoup de différences par rapport à avant. Tout le monde était occupé.


Je rêvais de lui presque tout les soirs. Parfois, les rêves étaient beau...Et à d'autres moments, je me réveillais en hurlant.

A Slender Chance / Traduction française.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant