A Slender Chance / Traduction française.

Chapitre dix-sept.

J'ai commencé à bégayer, me choquant moi-même. « J-je veux...J-je veux dire, mh...Ah, et merde... » J'avais l'impression de subir une violente baisse de tension.

« Et bien. » Commenta Trender. « Je savais qu'il y avait quelque chose là-dessous que j'allais adoré ! »

« Oh, euh, merci ? » J'étais perplexe, et j'avais encore un peu peur de leurs réactions. Seule une idiote comme moi pouvait crier dans une pièce pleine de gens faisant parti de la famille de Slender. Je n'étais pas encore morte et si Trender me pardonnait, je supposais que c'était bon signe.

Alors que je regardais Splendor, il pencha la tête vers moi, me rappelant terriblement son frère. Il n'avait pas l'air très en colère, alors je me suis tournée vers Slendy.

Il me regardait drôlement, je n'arrivais pas à dire si c'était bon ou mauvais signe jusqu'à ce qu'il vienne déposer un baiser sur mon front. « Tu ne manque jamais de me surprendre. » A-t-il dit. Ses frères commençaient à lancer quelques blagues, mais Slender les fit se taire en un seul regard.

Je me sentais mieux maintenant que j'étais certaine que je n'allais pas mourir aujourd'hui. Sentiment très agréable à vivre, vous savez ?

« Quoiqu'il en soit, Sky. » Reprit Trender. « Tu n'as pas répondu à ma question. »

« On s'est rencontrés dans les bois. » Ai-je dis.

Trender me regardait. « Allez, sérieusement. » Fit-il, impressionné.

« Je chassais le chevreuil. »

« Ugh, s'il te plaît, dis-moi que tu ne portais pas un treillis. » Il avait l'air de prier. « C'est tellement démodé, pratiquement momifié même. »

Je le fixais, un peu offensée. J'aimais beaucoup mes treillis. « Dis le mec qui porte un pull de grand-père. » Répliquais-je, sèchement.

Trender était sur ses pieds en un éclair, il siffla. « Dis-moi que tu n'as pas osé dire ça. »

Slender avait éclaté de rire derrière moi, je ne pensais pas l'avoir déjà vu rire autant. Splendor, lui, était tombé de son siège tellement il riait.

Leurs rires semblait accentuer la colère de Trender. « Ce n'est pas un pull de grand-père, il a été conçu par un grand designer ! » Grogna t-il.

Je glissais ma main devant ma bouche afin de cacher mon sourire. « Il aurait été encore plus beau en couleurs treillis. »

« Humain ! » M'avertit Trender. Comme son frère, il prenait de la hauteur lorsqu'il était énervé. Il se profilait devant moi, la tête baissée afin de ne pas buter contre le plafond. Je devais admettre qu'il était tout de même effrayant, mais ça ne m'empêchait pas de dire ce que je pensais, ouvertement.

« Oh, et une paire de crocs, aussi. »

« OH BORDEL NON ! » Hurla Trender.

Slender me prit dans ses bras avant que son frère ne puisse m'étrangler et extraire la moindre parcelle de mode en moi. « Mon dieu, regarde l'heure ! Je dois te ramener chez moi, ma petite. » Dit-il rapidement.

J'eu à peine le temps de couiner un adieu à l'homme qui fumait de rage avec son pull « design » et à l'homme pâle en costume à pois multicolores avant que la scène ne change, et que je me retrouve avec Slender, dans mon salon.

Slender nous faisait tourner sur nous-mêmes, m'étreignant fortement au passage. Il riait aux éclats. « Sky, tu as fais ma journée –Non, mon siècle ! » A-t-il dit, blottissant son visage contre le mien.