A Slender Chance / Traduction française.

Chapitre trois.

Je n’ai pas vu Slender le reste de la matinée. Le soleil s’est finalement couché, ne me permettant pas de voir quoi que ce soit.

Ne me permettant pas de voir de cerfs non plus, soit disant passant.

Je me suis assise au pied d’un arbre, me plongeant dans mes pensées. Tout ça n’était qu’un rêve, pas vrai ? J’ai sûrement dû tomber et me cogner la tête. Peut-être qu’un écureuil a fait tomber l’un de ses glands sur moi. Peut-être qu’il y avait quelque chose dans le café, ce matin.

Je connaissais bien la légende du Slender man. Mon ex petit-ami, Phillip, me l’avait racontée. Ce n’était qu’un jeu amusant appelé Slender.

« Hey, Sky ! Tu dois absolument jouer à ce jeu. » Avait-il dit lorsqu’il m’avait appelé, connaissant mon amour pour tout ce qui pouvait m’offrir une poussée d’adréaline. Le jeu était parfait, mélange incroyable d’anticipation et d’horreur. Mince, j’ai sauté quelques détails.

Après m’être décidé à découvrir ce qu’était Slender, j’étais intriguée. Il semblait plutôt cool. Le côté sombre de mon être allait jusqu’à penser : « Ne serait-il pas merveilleux de le rencontrer ? »

« Non. » Dis-je pour moi-même alors qu’il est maintenant trop tard. « Ca ne le serait pas. »

Mon frère, Charlie, était totalement obsédé par ce jeu. Il en avait téléchargé chaque version, prenant pour objectif dans sa vie (pour l’instant) de battre tout le monde. Il s’était même habillé comme Slendy pour halloween, la semaine dernière.

Avant, je ne croyais aucun mot de ce que je pouvais lire sur le net, entre mes recherches et ce que me racontait Charlie, j’étais une experte sur le sujet Slender. Enfin, je croyais l’être, jusqu’à ce matin.

Pourquoi m’a-t-il laissée partir ? Dans tout ce que j’ai lu, jamais il n’a laissée l’une de ses victimes s’en sortir. Je secouais la tête, chassant ses idées de ma tête en espérant que la réponse me viendrait seule. Ce qui n’arriva pas.

« Parce que tu ne l’a pas vraiment recontré, tu délires ! » Me crie mon subconscient. Je décide de l’écouter, il a sûrement raison.

A midi, je suis descendu du stand et j'ai fais une randonnée autour du camp. J'ai harponnée un hot-dog sur une branche de bois coupée, la tenant au dessus du feu.

« Mmh, petit déjeuner de champion. » Me suis-je dis ironiquement. La nostalgie d'une salade et d'un paquet de chips prenant place en moi.

Une heure plus tard, je suis retournée au stade, faisant tout pour me convaincre que ce matin n'était qu'un simple rêve. Avec toutes ces pensées réconfortantes à l'esprit, je commençais à somnoler.

Je me réveille un peu plus tard. « Merde, je n'étais pas censée dormir autant. Un troupeau de cerfs est peut-être passé par là et je l'ai raté. » Me dis-je silencieusement.

Une pensée soudaine me frappa. Qu'est-ce qui m'avait réveillée en premier lieu? Je regardais autour de moi.

« Deux visites en une journée Slendy ? Mince, je me sens spéciale. » Marmonnais-je en frottant mes yeux pleins de fatigue.

« Je n’y peux rien si tu es assez folle pour revenir ici après ce qu’il s’est passé ce matin. » A-t-il dit. « Qu’est-ce qui te rend si sûre que je ne te tuerais pas cette fois-ci ? » Une de ses tentacules s’approcha de moi, m’arrachant du stand avant de me déposer devant lui.

« Rien. Mais je me sens plus confiante dans la lumière du jour. » Fis-je en souriant.

« J’ai remarqué. » Fit-il, répliquant.