Chapitre 60 : Nouveau périple

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Cité de Psamathe,

PDV de Viktor.

Après plusieurs révélations toutes plus étrange les unes que les autres d'Ayek, le vieux charlatan, nous sortîmes enfin du bunker du palais, le soleil ayant fait fuir les chiens de l'enfer qui y sont très sensible. Mais, je suis sur les fesses en apprenant que la personne qu'ils recherchent sous les décombres est le père du petit, qui est le chef de la cité...

- Tout s'explique. Je comprends d'où lui vient une telle force, maintenant. Dis-je à Ayek.

- Il est surentrainé depuis son plus jeune âge. Il n'est pas né avec de telles capacités, c'est par le travail qu'il les as acquises, me répond le pseudo messager des dieux. Maintenant, fait nous ce plaisir de nous aider, s'il te plait.

- Cela ne sert à rien de chercher, je suis la ... S'exclame une voix masculine derrière.

Et quand je me retourne...

- T'es vraiment un dur à cuire, toi. Je n'ai jamais vu quelqu'un tenir autant à la vie, Criais-je en esquissant un petit sourire en coin la bouche fermée.

- Je suis le chef de cette cité, et en tant que tel, j'ai une missio...

Quand soudain, ce dernier s'écroule littéralement sur le sol en se laissant tomber en avant. Avant que je me mette en action, son rejeté ainsi que le petit vieux courent comme des petits moutons afin de l'aider à se relever.

En m'approchant de lui, je remarque plusieurs blessures très profondes au niveau de ses cuisses ainsi que des morsures sur l'ensemble de ses deux bras. Ses vêtements sont déchirés et des balafres viennent s'ajouter aux cicatrices qu'il avait déjà au visage. Tu m'étonne qu'il soit tombé par terre avec de telles blessures.

- Gardes ! Emmenez-le au centre de soins, ne trainez pas ! Crie Ayek.

Cinq soldats tentent donc de porter le chef, qui s'est évanoui. Le vieux nous propose de les suivre ainsi que le gosse, déjà en train de marcher aux côtés de son père, grièvement blessé.

Arrivé au mystérieux centre de soins ou plusieurs brancards visiblement faits main avec des tissus et de la terre cuite s'y trouve, ils installent donc le chef sur l'un de ceux-ci. Une femme médecin aux courbes majestueuse arrive habillé d'une blouse blanche, d'un bustier rouge et d'un pantalon noir et nous dit d'attendre dehors. Elle rétorque ensuite qu'elle nous fera signe afin de nous prévenir de tout changement. Alors, Ayek et moi exécutons sa demande mais, le mioche ne bouge pas d'un pouce et refuse de partir.

- Elios, ils prennent soin de ton père. Viens avec nous et attendons des nouvelles du médecin, d'accord ? Demande le vieux au gosse.

Ce dernier reste de marbre et ne lève même pas le petit doigt. Il ne prend pas la peine de se retourner et défie même le médecin qui, si j'en croit l'expression de son visage, commence visiblement à avoir un peu peur du petit. Mais bref, ce n'est pas mes histoires, alors, je sors dehors, seul. 

Vi... Viktor... Murmure difficilement le blessé sur le brancard, qui a soudain repris connaissance.

Les médecins autour lui demandent inlassablement de rester calme et allongé, mais, celui-ci ne l'entend pas de cette oreille. Il me regarde et me supplie presque de venir le rejoindre.

- Tu devrais te reposer. T'a bien bossé pour ta cit...

-Donne ... Moi ta ... PMain ... Me dit-il en me coupant la parole.

Je lui tend donc ce qu'il veut et ce dernier me dépose en son sein le bracelet que je convoite depuis mon arrivée ici.

- Pr... Prend en soin, tu veux ?  Demande-t-il. Te rendre au sein de cette cité... Telle est ta destinée...

L'Atlantide, l'île perdueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant