L'Atlantide, l'île perdue

Chapitre 7 : L'information de trop

Nous avons maintenant un nom. J'ai un très mauvais pressentiment pour la suite des évènements ...

J'ose enfin regarder dans les petites fentes que m'offrent les livres sur l'étagère Je peux dorénavant mettre un visage sur ce nom et cette voix plus qu'imposante.

Il a de courts cheveux bruns plaqués en arrière dans le genre Draco Malefoy et est habillé d'une tenue classique, mais diablement efficace : un smoking noir avec une chemise blanche.

Son visage est sculpté comme une œuvre d'art, mais marqué par des traits sévères. Sa mâchoire est carrée, ses yeux perçants et pourtant, son regard est froid et pesant. Il incarne l'autorité, le pouvoir, la manipulation et le contrôle. Son aura est intimidante, et sa présence écrasante.

— Dégage Viktor, crie Charlie. Tu n'as rien à faire ici, tu n'es pas le bienvenu !

— Que je sois le bienvenu ou non, très cher, je fais ce que je veux, ou je veux, et quand je le veux. Tu devrais le savoir, non ?

— Garde ta salive et dis-moi plutôt la raison de ta venue !

— Tu vas me donner l'intégralité de vos recherches sur l'Atlantide.

L'Atlantide ?!

— Je ne vois pas de quoi tu parles... !

Viktor se met à ricaner et tourne autour de Charlie en tournoyant sur son doigt son arme à feu comme un jouet. Ce mec n'a pas d'âme, il n'est pas humain. De ce fait, j'émets la possibilité qu'il puisse faire du mal à Charlie, et c'est actuellement ce qui m'angoisse le plus.

— Ne joue pas à ce jeu-là avec moi s'il te plait Charlie. Tu te rappelles quand tu avais joué le même petit jeu avec mon père ? As-tu oublié les conséquences que cela avait engendrées ?

— S'il te plait, part. Laisse mes enfants et ma femme en dehors de ça.

L'enfoiré ! Il avait menacé de tuer sa famille ?!

— Oh, mais je n'ai rien fait pour le moment, ne t'en fait pas ! Tant que tu me donnes ce que je veux, alors ils ne leur arriveront rien, je te le promets.

— Je t'en supplie Viktor, arrête... Je ne sais vraiment pas de quoi tu parles... Sanglote Charlie.

— Grave erreur.

Soudain, Viktor pointe son arme derrière sa tête sans la moindre hésitation.

Mes sourcils se froncent et ma mâchoire se serre instantanément. La colère monte et ma respiration s'accélère tellement que j'ai l'impression d'avoir du mal à reprendre mon souffle. J'ai aussi mes muscles qui se tendent et mes poings qui me démangent. Je n'ai pas besoin d'en voir davantage : je vais le tuer.

Je me mets à courir d'une telle vitesse que le plancher s'effrite sous mon pied d'impulsion. Viktor se retourne, sentant un danger dans son dos, mais je ne lui laisse pas le luxe de pouvoir se défendre ; je lui envoie une première salve de coup de poing qui s'avère brutale et rapide.

Nous nous battons avec une intensité sauvage, chacun essayant de prendre l'ascendant sur l'autre. Les coups atterrissent sur les épaules, le plexus, les bras, provoquant des ecchymoses ainsi que des coupures.

Soudain, sans qu'il s'y attende, je lui envoie un uppercut dévastateur dans le menton qui le fait chuter au sol. Je m'assieds sans attendre sur lui et continue à le frapper avec une rage incontrôlable, les grognements de douleurs se mélangeant aux cris de colères. La poussière et la saleté s'accumulent sur nos corps en sueurs.

Mais mon adversaire, aussi surprenant que cela puisse paraître, ne se défend plus, baisse sa garde et trouve même la force de sourire. Ça me distrait et me déstabilise assez pour que celui-ci reprenne le dessus de l'affrontement en me donnant un coup de poing au niveau de ma joue, provoquant une projection sur plusieurs mètres. Agonisant sur le sol, je pus remarquer la facilité qu'il eut de se relever, malgré cette rivière de sang qui coule de son visage.