☼ Chapitre 18 : Des retrouvailles attendues ☼

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Point de vue d'Ilona

Kylian semble prendre très au sérieux notre relation naissante. Cela me comble de bonheur. Je le retrouve aujourd'hui dans son penthouse luxueux en plein cœur de Paris pour un date dont il est fier. D'après ce que j'ai compris, c'est lui qui l'a organisé de A à Z.

D'un pas léger, je traverse le couloir menant à son logement puis appuie sur la sonnette. Pendant qu'il vient m'ouvrir, j'arrange une dernière fois mes cheveux et mes habits. Pour mon plus grand plaisir, sa tête passe par l'entrebâillement. Son sourire s'élargit lorsqu'il me voit. Le mien aussi.

Il se décale pour que j'entre puis tend ses lèvres après avoir refermé derrière nous. Sans me faire prier, je romps l'espace qui nous sépare et l'embrasse. Je remonte mes mains dans sa nuque et la caresse de mes doigts engourdis par le froid. Il m'a tellement manqué.

Chaque seconde passée loin de lui est un supplice.

Je me sens si chanceuse d'être la petite amie de l'étoile montante dont tout le monde parle. Je ne me lasserai jamais de ce privilège.

À contre-cœur, nous mettons fin à notre irrésistible étreinte complice. Je retire mes chaussures et mon manteau puis suis Kylian dans le séjour. Au milieu de la pièce, une table est dressée. Un vase contenant de magnifiques roses rouges trône entre deux assiettes sur une nappe ivoire.

Ce repas va au-delà de mes espérances. Il n'a pas fait les choses à moitié. C'est superbe.

— Ça te plaît ?

— J'adore !

— Je suis ravi alors. Je veux uniquement le meilleur pour toi.

La dernière phrase qu'il prononce repasse en boucle dans ma tête. Des papillons s'envolent dans le creux de mon ventre et provoquent une douce sensation. Kylian est parfait. Je l'aime tellement.

- Installe-toi, bébé. Tu es mon invitée. Je vais m'occuper de tout.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je m'assois sur la chaise qui me permet d'avoir une vue imprenable sur la Tour Eiffel. Mes doigts me brûlent maintenant. J'aurais dû mettre des gants pour venir. Le vent glacial peut se révéler traître mine de rien. Le footballeur n'a rien remarqué. Et heureusement. Il se concentre, me sert une part généreuse de frites et dispose un burger fait maison devant moi. Je vais me régaler. Il n'y a rien de meilleur. J'en salive déjà. Voir les conditionnements de ketchup et de mayonnaise prêts à l'emploi n'arrange rien non plus.

Pour nous faire sans doute moins culpabiliser, il ajoute quelques feuilles de salade verte et place la vinaigrette sous mon nez si je veux assaisonner un peu l'accompagnement.

Je dois l'avouer : je suis très touchée par ses petites attentions. D'autant que je sais à quel point il déteste cuisiner. Il a vraiment fait un effort pour moi. J'en suis honorée.

J'ai le sentiment d'être spéciale à ses yeux et c'est gratifiant.

Le repas se déroule comme je l'avais imaginé. Nous échangeons, plaisantons et savourons chaque bouchée dès l'instant où les aliments de qualité viennent au contact de notre palais. J'apprécie le fondant du fromage, la tendresse du steak haché, le craquant des oignons, la texture délicatement parfumée et molle des tomates. Cela faisait longtemps que je n'avais rien mangé d'aussi délicieux. C'est un sans-faute. Dix sur dix pour Kylian. Il marque des points. Pas seulement sur le terrain.

Malgré ses protestations, je l'aide ensuite à ramener les couverts dans la cuisine et fais la vaisselle. Pour me témoigner sa reconnaissance, il enroule ses bras musclés autour de ma taille. Son torse se plaque contre mon dos exactement comme dans mes rêves les plus fous, ses lèvres parsèment de bisous mon cou. Je réagis à son contact, frissonne en sentant son souffle venir s'écraser contre ma nuque. Mes jambes se transforment en coton, ma respiration peine à garder sa régularité, mes poils se hérissent et mon cœur bat de plus en plus vite.

Passion au stade {PSG}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant