-26-

368 27 1
                                    

                                                             YELENA

Une semaine est passé depuis l'accrochage avec Giulia, une semaine qu'elle m'évite comme la peste, et même si moi aussi je l'évité les deux premiers jours je ne veux plus, j'ai besoin d'avoir une discussion avec elle, et je suis énervé contre moi même pour ça, je suis toujours là à vouloir savoir comment elle va, et pourquoi elle a réagis comme ça, pourquoi tant de méchanceté envers ma personne.
Aujourd'hui nous prenons l'avion pour rentré à New York.
Dans l'avion elle m'évite toujours autant, je cherche son regard mais elle évite le miens, ou elle me regarde froidement, elle ne parle pas beaucoup avec les autres non plus, mais elle n'ai pas aussi mauvaise ou distante qu'avec moi.

Natasha: arrête de la regarder comme ça tu va lui faire peur. Rigole-t'elle en s'asseyant à côté de moi.
Yelena: j'ai l'impression que rien lui fait peur, j'ai l'impression qu'elle n'a même pas d'émotions, rien ne l'atteint. Me fermait-je.

Je n'ai pas reparlé avec Natasha depuis notre altercation, enfaite je me suis mise un peu de côté, quand je suis venue récupérer Giulia je n'imaginais pas que sa se passerais de cette manière.

Natasha: tu te trompe, et même si je cautionne pas la façon dont elle t'a parlé, elle a vécu quelque chose de traumatisant, alors je ne suis pas d'accord avec son comportement et elle le sais très bien, mais elle a besoin qu'on soit là pour elle, et ceux même si elle nous repousse, c'est le rôle d'une famille. M'explique-t'elle en la regardant du coin de l'œil.
Yelena: j'ai essayé, sa ne sert a rien, elle ne veut pas de moi dans sa vie. Répliquai-je.
Natasha: il ne faut pas pensé de cette manière, alors je ne vais pas te mentir, tu va galérais à la re approcher, oui elle va t'en faire voir de toute les couleurs, mais si t'est autant attaché à elle que tu le dis, il faut que tu l'aide. Dit-elle calmement.

Elle se lève ensuite et elle se dirige vers Giulia, mais quand elle pose sa main sur son épaule, Giulia sursaute et lui attrape violemment la main, je vois dans son regard qu'elle regrette immédiatement son geste et que c'était pas volontaire, ma sœur ouvre la bouche pour parler mais Giulia se lève et se dirige rapidement vers la seule chambre du jet, alors immédiatement je me lève et là suis pour avoir une discussion.

Giulia: je t'ai déjà dit que je ne voulais pas te voir. Dit-elle d'un coup sans même se retourner.
Yelena: je m'en fous de se que tu veut. Rétorquai-je.
Giulia: si je te casse un bras peut-être que tu t'en foutra moins. Dit-elle en se retournant avec un sourcil levé.
Yelena: si ça me permet d'ensuite te parler pourquoi pas. Répondais-je en la regardant.
Giulia: je n'ai pas envie de te parler putain d'idiote. Se braque-t'elle en s'approchant violemment de moi.
Yelena: et moi j'en n'ai rien à foutre de se que tu veux. Rétorquai-je en me rapprochant également.

Nos souffle se mélangent tellement que nous sommes proches, ses lèvre frôle les miennes alors qu'elle me regarde dans les yeux, il suffit juste qu'une de nous deux bouge d'un centimètre pour combler la distance entre nos deux bouches.

Giulia: Yelena dégage avant que je devienne réellement méchante avec toi. S'énerve-t'elle.
Yelena: méchante comme dans ta chambre d'hôpital ? La provoquait-je.
Giulia: je peut être dix fois pire Bella bionda. Souris-t'elle.
Yelena: à toi l'honneur. La poussait-je à bout.
Giulia: tu cherche à faire quoi ? Chuchoté-elle en regardant brièvement mes lèvres.
Yelena: énerve toi, frappe moi si sa te permet de te sentir mieux après. L'ignorait -je.
Giulia: arrête ça tout de suite. Dit-elle rapidement.
Yelena: tu attend quoi pour t'énerver et me balancer toute sorte d'atrocités ? Hein dit moi ? Tu n'avais pas de pitié la dernière fois qu'on à parler toi et moi non ? Alors me fait pas la femme qui ne veut pas me blesser. M'énervais-je en collant mon corps au siens.
Giulia: je m'en fous d'être mauvaise avec toi, j'ai juste promis à Natasha de plus te faire chialer, mais sa va être compliqué vu que tu fait que ça. Me nargue-t'elle.
Yelena: continue si sa t'amuse. Dit-je.
Giulia: écoute sort de cette chambre Yelena. Dit-elle en chopant mes cheveux.
Yelena: tu va me frapper peut-être ? Continuais-je en collant mon front au siens.
Giulia: retourne dans la chambre rouge et me soûle pas. Me balance-t'elle.

Ma bouche s'ouvre mais rien ne sort de celle-ci, je chope sa mains qui tiens encore mes cheveux et la balance rageusement, je la regarde avec déception et me recule.

Yelena: tu a vécu quelque chose d'horrible, et je n'ose imaginer ce qu'il se passe dans ta tête a l'heure actuelle, je n'ai jamais vécu ça et je souhaite de vivre ça a personne, mais sa te donne pas le droit de devenir mauvaise avec moi, ton comportement et puérile, j'y suis pour rien moi, et crois moi que si j'aurais pu t'empêcher de vivre ça, si j'aurai pu prendre ta place je l'aurais sûrement fait, mais malheureusement je ne suis pas arrivé a temps, et je suis vraiment désolé pour ça, mais putain arrête de faire ta salope sans cœur avec moi, parce que j'ai absolument rien fait, si tu t'est retrouvé la bas c'est entièrement de ta faute, je t'ai demandé de ne pas y aller et tu est quand même parti, alors ne t'en prend pas à moi, si tu doit en vouloir à quelqu'un c'est toi et toi seule. Balançai-je avant de quitter la chambre sans l'a regarder.

Quand je ferme la porte j'entends quelque chose se briser alors qu'elle lâche un « putain », je me dirige vers ma place et m'y assoie, ma jambe tressaute, et Giulia ne reviens toujours pas.
Quand elle sort enfin de la chambre je vois que ses yeux sont légèrement rougis, et là je dégluti en comprenant que j'ai fait pleurer Giulia Petrova.

I don't want to forget youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant