chapitre 14

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MILAN
Mardi 06 août

THÉO

Aujourd'hui encore je suis au stade pour les entraînements du jour. Des gros matchs approchent et je me dois de me donner à fond. D'une part pour être performant, d'autre part pour pouvoir être titulaire.

Cependant, je suis plutôt de bonne humeur étant donné que Léyna a presque accepté la petite sortie de ce soir. Et pour cause, j'ai une nouvelle fois joué le gentleman en envoyant des fleurs à sa boutique. J'y avais laissé un petit mot sur lequel il était écrit « laisse moi une chance de t'expliquer et accepte notre sortie de ce soir ». Elle m'a de suite appelé et j'étais content. Je commence à connaître Léyna. Elle faisait genre au téléphone mais je sais très bien que ça lui a fait plaisir. Alors j'en ai profité pour lui demander si elle était partante et elle m'a simplement répondu « je verrai si je suis pas trop fatigué ». Elle viendra. Je le sais.

En revanche, le moment n'est pas venu. Pour l'heure, je déjeune avec Olivier dans un restaurant pas très loin du stade.

- Des nouvelles sur ta soirée ? me demande-t-il

- Je suis à deux doigts de la convaincre. Je vais persévérer comme je le fais si bien.

- C'est quoi le plan ?

- Je l'emmène au cinéma en plein air. Je sais qu'elle adore les films, et un en particulier. La projection est a 20h.

- T'es un romantique toi !

- Faut bien se donner les moyens.

- J'espère pour toi que ça se passera bien.

- Beh j'espère aussi...

- Attend qu'on mette deux trois choses au clair, la dernière meuf que ta ramené chez toi c'était quand ?

- Hm...

- Théo !

- Avant hier...

- Théo tu me gonfles.

- Mais... ça va y'a rien de mal à ça.

- Théo putain ! tu veux quelque chose avec Léyna mais tu vas voir partout ailleurs. Elle a un gosse je te rappelle. Si tu fais le moindre faux pas elle te next. Et elle hésitera pas. Son fils c'est sa priorité et si tu veux tout savoir à mon avis elle voudra pas d'un mec comme toi.

- C'est bon, c'était Val, je lui ai dis qu'on arrêtait de se voir après.

- Peu importe. C'est sur le principe. Tu peux pas te faire ton plan cul quand ça t'arrange. Soit tu fais les choses bien, soit tu fais rien. Mais réveille toi Theo.

- Je sais Olive c'est bon.

Il râle un peu avant que nous ne changions de sujet. Et il a raison. Faut que j'arrête de baiser partout. Mais Valentine était seulement un plan cul. On se voyait de temps en temps mais y'a jamais rien eu de plus.

A la fin du repas, nous repartons au stade. Non pas pour les entraînements cette fois, mais bien pour une réunion importante.

Il est prévu que cela dure un moment, alors je passerai à la boutique de Léyna juste après.

(...)

LEYNA

Il est 17h lorsque je pars de la boutique. C'est Clara qui fait la fermeture aujourd'hui et m'arrange. Mais des demain, la nouvelle employée sera là, et ça nous soulagera Clara et moi.

𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫, 𝐥𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢 - 𝐓𝐡𝐞𝐨 𝐇𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐝𝐞𝐳 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant