chapitre 31

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FRANCE
Samedi 24 novembre

LEYNA

Le retour à l'hôtel est compliqué mais le trajet était tellement long que j'ai eu le temps d'essuyer mes larmes.

Alors que je gare la voiture, je monte dans ma chambre pour retrouver les deux amours de ma vie. Et en rentrant, je découvre Théo, en train d'habiller Noah. La vue est terriblement mignonne et c'est mon fils qui fait remarquer ma présence.

- Maman !!!!

Théo tourne alors la tête dans ma direction et un large sourire apparaît sur son visage. Je m'approche alors d'eux et embrasse mon chéri avant de prendre mon gros bébé dans les bras.

- Comme t'es beau toiii ! dis-je en le couvrant de baisers. Comment ça s'est passé ?

- Au top, comme d'habitude. Il s'est levé pas longtemps après ton départ, donc on est descendu déjeuner et j'étais en train de le préparer.

- T'es adorable Theo. Merci beaucoup.

- Et toi ? comment ça va ? t'as pas l'air en forme...

- Ca va... c'était compliqué mais ça va mieux.

- Je comprends. Si tu veux m'en parler tu peux Léy !

- Je sais. Merci.

Il me prend dans ses bras et embrasse le haut de ma tête. Théo se montre bienveillant et adorable à mon égard, mais c'est comme ça depuis que je l'ai rencontré. Toujours aux petits soins avec moi, a l'écoute et prêt à tout pour mon fils ou moi.

- Qu'est ce que tu veux faire avant que je ne parte pour le match ?

- J'ai besoin de prendre l'air... on va se promener un peu ?

- Bien sur. Je mets les chaussures de Noah et on y va ?

- Ok.

Quelques minutes après, nous sommes déjà dans l'ascenseur, prêt à démarrer une petite marche matinale en famille.

- T'as croisé les Giroud ou les Lloris ce matin ? demandé-je.

- Seulement Hugo. Il s'est joint à nous et c'était sympa. Je crois qu'il adore Noah.

- C'est un sacré bonhomme celui là hein...

- Tout le monde l'apprécie, t'as élevé un ange !

- N'abuse pas non plus.

- Je le pense vraiment. Tu l'as élevé d'une manière que j'admire énormément. T'as été très forte Leyna, et je ne cesserai de te le dire.

Je souris timidement et nous sortons enfin lorsque les portes de l'ascenseur se reouvrent.

Je retrouve l'air frais de l'extérieur et ça me fait un bien fou. Après ce début de matinée compliqué, de pouvoir sortir marcher un peu me fera le plus grand bien.

𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫, 𝐥𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢 - 𝐓𝐡𝐞𝐨 𝐇𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐝𝐞𝐳 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant