𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫, 𝐥𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢 - 𝐓𝐡𝐞𝐨 𝐇𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐝𝐞𝐳

chapitre 30

FRANCE
Samedi 24 novembre

LEYNA

Le séjour en France touche à sa fin et le retour sur Milan est prévu pour demain. Honnêtement, j'ai hâte de rentrer. Ma maison et ma petite vie en Italie me manque, pourtant, nous ne sommes partis qu'un peu plus d'une semaine.

Et voilà également une semaine que j'ai pris conscience qu'un petit être grandissait en moi. J'ai finalement accepté l'idée et je sais que Théo en est autant ravi que moi. Je le crois quand il me dit qu'il traitera cet enfant de la même manière que Noah, et j'en suis convaincu quand je le vois avec mon fils. Il le considère comme si c'était le sien. Il l'aime plus que tout, je le sais, ça se voit, tout autant que Noah aime Theo comme son propre père.

Le soir même, nous sommes sortis au restaurant comme c'était prévu et avons annoncé la nouvelle à Marine et Hugo qui eux aussi étaient ravis pour nous. On a alors passé un petit (long) moment a discuter de cet heureux événement à venir et je me languis déjà de vivre cette grossesse avec Théo et Noah à mes côtés.

Pour ce qui est de nos autres proches, ça s'est fait d'une manière qu'on aurait ignoré. Ma mère qui me connaît trop bien à de suite compris qu'il se passait quelque chose lorsqu'elle m'a appelé en FaceTime. J'ai essayé de ne rien lui dire mais sans succès, j'ai cracher le morceaux par téléphone. Elle était toute contente et ça m'a fait plaisir qu'elle accepte la nouvelle. Parce que malgré le fait qu'elle connaisse Théo, j'avais peur qu'elle trouve que ça fasse un peu tôt, mais au contraire, elle en était ravie parce qu'elle sait qu'avec Theo c'est sérieux.

La maman de Théo elle, s'est rendue à Paris pour voir ses fils. Ce n'était pas la première fois que je l'a voyait mais les rencontres se sont faites rares à Milan. Alors une nouvelle fois j'appréhendais l'annonce. Mais comme avec ma mère, ça s'est super bien passé. J'ai également pu discuter avec elle, et je crois que je suis valide par la madre Hernández. Elle m'a remercié un grand nombre de fois d'avoir changé Théo, de l'avoir rendu si heureux et apaisé. J'ai été touché par ses paroles et ça m'est allé droit au coeur, je ne peux le cacher.

Aujourd'hui en revanche, c'est jour de match. Les garçons sont donc libres jusqu'à ce soir. Ils joueront contre Gibraltar et se rendront la semaine prochaine en Grèce. Il n'est pas prévu que j'y aille donc je compte bien profiter de l'expérience ici. Alors, pour l'heure, Didier a accepté que les garçons dorment à l'hôtel, raison pour laquelle je me réveille avec mon chéri. Ça m'avait manqué ce genre de réveils et j'en profite autant que possible.

- Comment va l'amour de ma vie ?

Je me retourne vers Theo, grand sourire au visage. Je l'embrasse passionnément avant de lui répondre.

- Plutôt bien. Et toi, comment tu te sens en vu de ce match ?

- Carrément prêt ! et puis, on sait tous les deux ce qu'il se passe si je marque !

Je ris en repensant à notre discussion de la veille. Mais je me souviens aussi du rendez vous chez le gyneco il y a deux jours. Tout s'est très bien passé, et nous avons eu la confirmation d'un bébé dans mon ventre. Ce qui nous a le plus surpris, c'est bien que cela fait 4 semaines. Donc un mois. Je pensais honnêtement que c'était récent, mais visiblement ça fait un petit bout de temps. Le terme serait donc prévu pour le mois d'août. La fin de grossesse en plein été va être un pur plaisir... je le sens déjà.

Hier matin, Théo m'a donc fait part de son envie d'annoncer la nouvelle sur les réseaux. Bien sûr, je ne pouvais pas refuser, c'est normal, mais la façon dont il voulait le faire m'a fait rire.

En effet, Monsieur veut marquer un but ce soir, et le dédier au bébé. Le plus drôle c'était vraiment sa façon de m'expliquer ça. Mais si j'ai bien compris, il veut mettre le ballon dans son tee shirt, pour faire un faux ventre, mettre son pouce à la bouche, comme le ferait un bébé et me pointer du doigt. Dis comme ca, c'est bizarre, mais quand il m'en a fait la démonstration, je suis partie en fou rire. Il était tellement à fond que je sais qu'il serait déçu de ne pas marquer.