FARDEAU [Katsudeku fantasy]

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Le lendemain, le vert entreprit de faire découvrir au cendré son potager.

«Ça c'est de la ciboulette. J'ai une idée ! En mangeant ça j'aurai une haleine telle que ça calmera tes pulsions.
—Tu es sûr de toi ?»

La vert se mit à s'en empiffrer, les joues gonflées comme un hamster. Puis, après avoir tout descendu, il se tourna vers Katsuki, avant de lui souffler dessus de son haleine fétide.

Devant l'amusement évident du blond, il continua sur sa lancée en se donnant des manières et adoptant des poses aguicheuses avant d'envoyer un bisou au cendré en expirant bien à fond.

«Alors, je donne pas envie ?
—Et après, ça nie être une princesse, hein ! Sinon, c'est vrai que ça marche bien, même une princesse parait repoussante !»

Et ils rigolèrent.

Seulement Katsuki commençait à avoir peur. Car de toute évidence la ciboulette n'était pas un remède miracle : étant donnés la durée de l'effet et le fait qu'on soit obligés de la faire manger à chaque personne qu'on croise ne rendait pas cette solution très viable.

«Écoute, je ne connais pas de calmants efficaces mais je suis sûr qu'on pourra trouver... J'y pense ! J'ai entendu parler d'une sorcière qui aurait toutes sortes de médicaments...
—Vraiment ? Où est-elle ?
—Tu crois que je vais tomber si facilement dans le panneau ? Je viens avec toi.»

●°◎°●

La route fut longue mais ils arrivèrent enfin.
Izuku avait fait son stock d'herbes qu'il mangeait à intervalles réguliers, et partit en premier sous la tenture de la fameuse sorcière où il lui présenta les faits, et lui fila quelques brins de ciboulette.

«Katchan, tu peux entrer.»

Le vampire pénétra dans la petite boutique, angoissé.

«Ainsi tu es un vampire ? Un jeune, je présume ?
—Oui.
—Écoutez j'ai une solution, mais elle n'est pas sans conséquences.»

Elle chercha sur l'étagère et revint avec une potion.

«Ça marche bien, mais les effets secondaires sont forts : comme une drogue, on en devient très dépendants.
—Je n'ai pas d'autre choix. Le prix ?»

●°◎°●

«On fait quoi maintenant ?
—J'ai des choses à régler à la capitale. Je suppose que ça ne sert à rien d'essayer de te dissuader de venir ?
—Tu ne m'en diras pas plus ?
—On va commencer par voir un ami...»