FARDEAU [Katsudeku fantasy]

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Les sabots de Tempête crissaient sur les ruelles pavées ruisselantes d'Almina, la glorieuse capitale du pays. Les pluies torrentielles avaient dû en dissuader plus d'un, à voir tous les stands fermés...

«Je vais en prendre un peu.»

Le blondinet but un peu de potion et se sentit d'un coup comme soulagé d'un grand poids qui éclatait. Il n'avait plus aucune soif, plus aucun sentiment négatif. Seule une sensation de bien-être qui l'inondait tout entier.

C'est sur les pas de Katsuki qu'Izuku descendit de la monture avant de s'engouffrer à l'intérieur de la taverne qui pourtant portait un écriteau «fermé».

«Vous savez pas lire ou...?»

Un homme à la chevelure comme tirée en arrière s'immobilisa devant nous, alors que Katsuki soulevait le haut de sa capuche.

«Vous étiez vivant tout ce temps ?
—Oui. Et j'ai besoin de toi. De vous.
—Bien sûr ! Oh, je suis si heureux de vous revoir ! Qui est...?
—Izuku Midoriya, monsieur.
—Ne restez pas dehors, je vous en prie.»

Et nous entrâmes dans le pub, où l'homme s'installa derrière le comptoir avant de nous sortir deux chopes.

«Deku, il est temps que je te révèle certaines choses. Tout d'abord, connais-tu la reine Matilda ?
—Non.
—C'est notre ennemie. C'est à cause d'elle que je suis en cavale. Elle me fait passer pour mort aux yeux du monde entier...
—Mais pourquoi ?
—Parce que je suis l'héritier légitime du trône.»

Rien que ça ! Mais alors j'avais côtoyé un prince sans le savoir ? Il faut dire qu'il n'en avait pas vraiment les manières !

Mais Katsuki ne s'arrêta par sur ce point et continua sur sa lancée.

«Hizashi. Où en est la situation avec la reine ?
—Il y a récemment plusieurs morts étranges du personnel du château... On attenterait à la vie du Roi et de la Reine !
—Mensonges ! Cette garce n'essaye même pas de se retenir !
—Qu'est-ce que vous insinuez ?»

Le dénommé Hizashi restait perplexe.

«Nous en reparlerons plus tard. Mais revenons-en à Matilda. Nous pouvons nous faire embaucher comme personnel de maison au château ? Cela nous permettra de percer à jour ces histoires de meurtres, je suis sûr qu'elle est la coupable.
—Si vous voulez que j'adhère à votre plan, il va falloir me dire ce que vous savez. Que s'est-il vraiment passé ce jour-là ?»

Katsuki reprit une gorgée. Il serra les dents.

«C'est Matilda... Elle m'a fait faire des choses si horribles...
—Ça me suffit. Je savais que je devais croire en vous.
—Je n'en serais pas si certain...
—Demain je vous présenterai Shoto Todoroki, le fiancé de ma fille. Il est domestique, et j'avoue que je serais plus tranquille si je vous savais à ses côtés. Mais avant, vous allez avoir besoin d'un relooking, votre Altesse.»