FARDEAU [Katsudeku fantasy]

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Le vert était abasourdi. Mathilda était enceinte ? C'est vrai que maintenant qu'il en faisait la remarque son ventre était légèrement rebondi, bien qu'il soit en partie caché par son long manteau bleu marine.

«Tu crois qu'on va t'écouter, vampire ? Tu n'es pas plus apte à régner qu'elle !
—On se calme !»

C'était Kirishima. Il remobilisa ses troupes.

«Bakugo n'est pas notre ennemi. Il ne se contrôlait pas. La voici.»

Katsuki refit face à Mathilda. Il devait réfléchir. Il était évident que l'attaquer de front se solderait par un échec. Mais qu'est-ce qui pourrait l'atteindre, alors ?

Il se remémora des moments avec Kaito. Il n'a rien du voir venir... Quelle garce !

Puis il eut la révélation.
Lui. C'était lui qu'elle voulait.
Il se détestait d'avoir recours à cela mais il n'avait pas le choix.

Il jeta un coup d'oeil entendu à Izuku, puis prit part au combat aux côtés des soldats de Kirishima.

Il fallait qu'il réveille ses pouvoirs de vampire.

Mathilda semblait s'évaporer sous les lances ennemies tellement il lui semblait facile d'esquiver les attaques.

Un regard suffirait.

Aggripant son épée de toutes ses forces Katsuki la brandit vers le haut en direction du menton de Mathilda, la faisant reculer de surprise.

Et là, il la pénétra du regard.
Ses pupilles rouge la transcendaient, la soumettaient.

Ça ne dura qu'un instant.

Mais rien qu'un instant suffit pour déstabiliser Mathilda qui ne vit pas la flèche d'Izuku se loger dans sa jambe.

Katsuki en profita pour maintenir Mathilda au sol.

Katsuki avait déjà vu les pouvoirs de charme des vampires en action, mais il ne s'attendait pas à quelque chose d'aussi puissant.

«Enfoiré, tu ne m'auras pas !»

Néanmoins, il ne fallait pas qu'il relâche sa vigilance, se dit-il alors qu'il aperçut Mathilda sortir de ses ongles de grosses griffes.

Katsuki voulut se protéger, mais il utilisait déjà ses deux bras pour entraver les siens. Comment pourrait-elle s'en défaire ?

Elles ne lui étaient pas destinées.

Criant de douleur, il secoua vainement le corps de Mathilda que la vie quittait.

«Nous te hanterons à jamais.»