Hyrule warriors- L'école des sages

Pdv Urbosa

Je parviens avec peine à me débarrasser d'un Lynel qu'un autre renchérit déjà. J'en ai combattu deux sur les sept, mais mes forces s'amenuisent déjà. Comment s'en sort Revali? S'il a réussi à vaincre les Gardiens, nous pourrions faire évacuer les villageois... D'un autre côté...  Cela signifierait admettre que je suis moins douée que lui. Et cela, je ne le supporterais pas. Oui, cette fierté est un trait de caractère que je déteste.

Je fais appel à la foudre qui sommeille en moi, et je la canalise sur mon environnement. Le troisième Lynel tombe raide mort.

Je m'empare de son épée. Bien que lourde, elle est plus tranchante, et elle nécessite beaucoup de force à chacun des coups. Voilà ce qui me fait défaut; je suis trop fatiguée.

Je tranche la tête d'un de mes adversaires. Plus que trois.

- Tu as eu la malchance de m'avoir face à toi, le maudis-je. Et maintenant, dégagez avant de tâter de la colère d'Urbosa!

Je suis bien heureuse de posséder ce pouvoir ancestral; normalement, il n'est réservé qu'aux garçons (voïs)  gerudos qui naissent tous les cent ans, et je suis la seule fille à savoir l'utiliser. 

Les trois  lynels que  j'avais foudroyés se remettent malheureusement sur pied en peu de temps. Bon, je crois qu'il va falloir les combattre à l'ancienne.

Mon épée se balance au rythme de mes mouvements. Mon adresse est suffisante pour parer et effectuer mes coups, mais mon adversaire est plus robuste. J'évite son épée de peu... il m'a entaillé tout le bras, désormais recouvert de sang.

Je serre les dents. Il ne m'aura pas! J'invoque la foudre, qui me permet cette fois d'en éliminer deux d'un coup. Plus qu'un, un lynel d'or.

Je ne sais pas si je tiendrai durant ce combat... Le bras qui tient mon épée me fait défaut. Plus qu'une solution. Je vide toutes mes réserves de magie. Le tonnerre gronde , la foudre s'abat sur mon ennemi à plusieurs reprises. Enfin, il se désintègre dans un nuage de miasmes.

J'ai gagné, mais j'ai trop puisé dans mes réserves... La vitalité me manque. Je tombe au sol.

Nda: vous pouvez arrêter la musique si c'est pas fait.

Les Piafs se sont proposés pour m'emmener dans l'une de leurs cabanes. Je repose confortablement dans un hamac. Ils m'éventent tour à tour avec leurs ailes, et me servent du vaï meets voï, ce délicieux cocktail gerudo. Je me ressers une tranche de melon glagla. Au sol, j'aperçois un immense coffre rempli à ras-bord de rubis; la récompense, j'imagine.

De son côté, Revali n'est pas trop mal loti non plus; il a un tabouret. Et on lui sert.... que dalle.

- J'ai tué plus de monstres qu' Urbosa, j'appartiens à cette tribu, et je 'ai droit qu'à si peu de reconnaissance? De plus, je suis un Sage.

Avant que j'ai le temps de lui répondre que moi aussi, je suis une Sage, un groupe de filles Piaf se jettent sur lui pour une séance d'autographes. Et c'est reparti! En plus, je suis certaine qu'il devra en refaire une fois rentrée à l'école.

                                                                                  ***

Je ne m'étais pas trompée ! Toute l'école attend à la queue leu leu accompagnée de vieux cahiers, de livres, de mouchoirs, de papyrus,  de PQ même, bref, de tout ce qui s'apparente plus ou moins à du papier.