Chapitre 22

1.6K 86 79
                                    

Ce chapitre contient des scènes à caractères sexuels. Âmes sensibles s'abstenir !

____________

Zaina

- Zaina, j'ai besoin de ton aide. C'est Zahir...

Kheilane était venue me voir toute angoissée. Je la regarde sans comprendre à cause de son arrivée si soudaine.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Suis-moi !

Elle me prend par la main et m'emmène dans les dortoirs des domestiques qui se trouvaient dans une bâtisse indépendante du Palais, et dont on pouvait avoir accès par un long couloir qui reliait les deux entre eux.

Je commence à stresser de plus en plus lorsqu'on s'approche de sa chambre.

Kheilane semblait très inquiète, cela signifiait donc que Zahir devait avoir des ennuis, voir même quelque chose de plus grave.

On arrive finalement dans la chambre, et Zahir était allongé sur le lit, les mains sur son ventre ensanglanté.

Je prends peur et j'accours vers lui.

Quand il me voit, son visage se décompose et il lance un regard mauvais à Kheilane.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je demande inquiète en regardant sa blessure. Il avait une grosse plaie ouverte au niveau de son ventre et elle semblait être profonde.

- Pourquoi tu l'as appelé ? Demande Zahir à Kheilane en ignorant ma question.

- Je ne savais pas quoi faire, elle répond paniquée.

- Il n'y a pas de médecins au Palais ? Je demande.

- Non, surtout pas ! Jawhar risque de le savoir sinon, il rétorque en grimaçant lorsqu'il essaye de se relever mais je l'en empêche en posant ma main sur son bras.

- Pourquoi il ne devrait pas le savoir ? Je demande confuse.

- Il est allé voir l'homme qui m'a demandé ma main et ça s'est fini comme ça, répond Kheilane en lui lançant un regard accusateur et en pointant du doigt la blessure de Zahir.

J'aurais pu rire si je n'étais pas inquiète pour lui. S'il était allé voir cet homme, cela signifiait clairement que lui aussi avait des sentiments pour mon amie.

Cette nouvelle me réjouit en quelque sorte, mais je ne dis rien. C'était leur affaire après tout.

- Il faut te faire recoudre, je dis en examinant sa plaie.

- Non, c'est bon...

- Comment ça c'est bon ! Si on ne te guérit pas maintenant, cela risque de s'infecter et crois-moi tu ne veux pas courir ce risque.

Je descends mon regard à nouveau sur sa plaie, et mesure la gravité de la situation.

- Kheilane apporte-moi une trousse de secours, des compresses, une aiguille, des ciseaux et du matériel de suture s'il te plaît.

Les ombres du désert [bientôt terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant