Chapitre 20

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Ce chapitre contient des scènes à caractères sexuels. Âmes sensibles s'abstenir !

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Prison d'Aladfar, ALDÉBARAN.

11h04

...

Jawhar

- AAAAAAAAH

La tige épaisse en cuir atteint à une vitesse délirante le ventre de ma victime, ensuite son épaule et son torse.

Encore et encore, sans arrêt.

Les claquements du fouet sur le corps de l'homme ensanglanté et au bord du malaise, résonne comme un chant sépulcral à l'intérieur de la cellule sombre et crasseuse.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé l'été 1952 ? Ma voix était encore calme mais je commençais à sérieusement perdre patience.

L'homme torse nu et ligoté sur une chaise en face de moi, n'était autre que le Vautour d'Aldébaran. Les origines du Vautour restaient inconnues. L'homme noir et solitaire vivait reclus dans le désert depuis le début du règne de mon père.

On l'appelait ainsi car il errait dans le désert comme un charognard, et il avait l'oeil partout. Mais personne ne connaissait sa véritable identité, et sa folie progressive à force d'errer sans but n'aidait en rien.

- Tu étais le guetteur de mon père, tu as tout vu ce jour-là dans le désert, alors tu vas me dire maintenant ce qu'il s'est passé !

- Je n'ai rien vu.

- Arrête de me mentir !

Il se met à rigoler comme un hystérique, et les sons de son rire tordu et morbide résonnent dans la cellule comme des voix fantomatiques.

Je lui assène une grosse gifle sur sa joue balafrée et il tombe à la renverse sur sa chaise, entraînant un bruit phénoménal.

Il se mit à cracher du sang, mais je m'en moquais, je devais le faire parler.

Le temps passait à une vitesse ahurissante et je savais que Yacoub de son côté, préparait un plan et ne tarderait pas à vouloir récupérer ses filles. Mais il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans cette histoire.

Il y a dix-sept ans, lorsque ma mère et mon frère sont morts, le père de Zaina a pu entrer à Aldébaran avec une facilité déconcertante. Ceci ne pouvais pas être le fruit du hasard, une personne haute placée a dû l'aider à franchir la frontière.

- Amar, donne-moi l'arme ! J'ordonne à une ombre du désert.

Il me tend le tisonnier dont le bout crochu avait été mis au feu pendant des heures.

Sans plus attendre, je le pose sans pitié sur le ventre de ma victime, et le marque au fer rouge.

- AAAAAAAAAAAH

L'homme hurle à sans arracher la gorge, mais je reste insensible à sa douleur déclarée.

- Parle ou je continue ! Je le menace d'une voix cinglante.

Il se met à rire encore une fois en grimaçant, la douleur étant insoutenable.

- Arrêtez ! Il soupire en jetant sa tête en arrière.

Les ombres du désert [bientôt terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant