28

VI

PDV MAX

Ses lèvres sont si douce, je n'aurais jamais pensé pouvoir l'embrasser un jour. Je ne veux pas que ce baiser se finisse mais elle romp le baiser très vite à mon plus grand malheur. J'avais rêver de ce moment tellement de fois, je veux l'embrasser encore et encore sans jamais m'arrêter. Elle me regarde d'un air tellement apaisant, je pourrais la regarder des heures sans m'arrêter. Ma crise s'est légèrement calmer mais je recommence à hyper ventilé sans réussir a m'arrêter.

AVA : Je suis là Max, Tout va bien se passer d'accord ? Je suis avec toi, tu n'es pas seul. Tu vas faire comme moi d'accord ? Inspire, puis expire ok ? On le fait ensemble.

J'inspire, puis expire en même temps qu'elle. Nous recommençons plusieurs fois et je commence à me calmer petit à petit. Ma respiration redevient normal, je me sens lourd, je suis très fatigué d'un coup.

AVA : Tu as fait une crise d'angoisse Max. Maintenant si tu le veux bien, on va sortir de cette salle de bain. Dit-elle en prenant ma main avant de me ramener dans sa chambre.

AVA : Tu dois te sentir très fatigué, tu dois te reposer ok ?

Je ne dis rien, je me contente juste de m'allonger et de fermer les yeux. Elle s'allonge à son tour sans rien dire. Le sommeil ne prend pas longtemps avant de venir à moi.

PDV AVA

Je me réveille difficilement, je ne sais pas où est mon téléphone mais j'en déduis qu'il dois être 8h ou 9h vu les légers rayons du soleil qui traverse le rideau. Je me sens lourde et mes cuisses me font un mal de chien. Le cauchemar est passé, nous sommes le 29, le cauchemar est derrière moi. Je me lève doucement en essayant de ne pas faire de bruit car Max a vraiment besoin de sommeil après sa crise d'hier. Je m'avance vers la cuisine pour me préparer mon café quotidien mais un stress parcours mon corps. Comment je vais expliquer à Max ce qu'il a vu hier dans la salle de bain ? J'avais oublié ce détail, je vais devoir nettoyer du sang séchée étalé dans toute la salle de bain. Je me déteste dans ses moments là. J'entend des pas se diriger vers moi et vois Max, les yeux à peine ouvert se diriger vers le frigo.

PDV MAX

Je me sens lourd et encore très fatigué. Je me dirige vers le frigo sans même regarder Eve qui tient sa tasse de café matinal. J'ouvre le frigo et prend la bouteille de jus d'orange, je bois le jus directement au goulot en m'asseyant sur le tabouret devant le plan de travail. Je sens le regard d'Eve se poser sur moi. Je relève légèrement la tête pour voir sa tête du matin. Putain même le matin elle est magnifique. Comment c'est possible ?

PDV AVA

Putain mais même le matin il est beau. Comment c'est possible ? Je m'assois à côté de lui toujours ma tasse entre les mains. Le silence règne dans la pièce, mais je décide de le rompre.

-C'était ta première crise hier pas vrai ?

Je le regarde mais lui reste immobile. Je vois ses lèvres bouger mais aucun son n'en sort.

-Tu n'es pas obligé de me le dire ne t'inquiète pas.

MAX : C'est pour toi que je m'inquiète Eve. Dit-il en tournant son regard vers moi.

-Tu n'as pas à t'inquiéter, tout va bien.

MAX : Attend, tu te fous de ma gueule ?! Dit-il d'un ton froid.

-Calme toi, je n'ai rien fait de mal.

PDV MAX

Rien fait de mal ? Elle se fou littéralement de ma gueule la ? Je sens la colère monter en moi et je déteste ça.

-Rien fait de mal ? Tu m'expliques pourquoi dans ta salle de bain il y a du sang absolument partout ?Hein ?

AVA : Écoute Max, hier on était le 28 est-

Je lui laisse même pas le temps de finir, que je me lève de mon tabouret et me dirige vers la porte.

-Mais quoi le 28 ?! J'en ai strictement rien à foutre de ton 28, tu comprends ?! J'essaye de comprendre pourquoi tu t'infliges cette horreur et toi ton seule argument est qu'on était le 28 ?!

Elle se lève et s'approche de moi, elle plonge son regard dans le mien avant de prendre la parole.

AVA : Je ne te dit rien car crois moi, tu ne veux pas savoir. Dit-elle en baissant le regard.

-Tu sais quoi ? Débrouille toi toute seule, toi et ta lame qui t'attend sur ton lavabo.

J'attrape mon manteau et sors de l'appartement en claquant la porte. Je descend rapidement les escaliers et prend la route pour l'atelier.

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