POURQUOI TU ES PARTI ? - UNE SECONDE CHANCE - TOME I. [TERMINÉE ]

CHAPITRE I. ÉVEIL DE LA VILLE QUI NE DORT JAMAIS.

En ce matin imprimé à New York, la ville se réveille dans une symphonie de couleurs et de sons, vibrante d'une énergie renouvelée. Les premières lueurs du jour filtrent à travers les gratte-ciels, caressant les façades des immeubles de leurs teintes chaudes. Les rues, encore endormies, s'animent progressivement au rythme effréné de la vie citadine qui s'éveille.

Le bourdonnement des activités prend vie, mêlé au doux chant des oiseaux qui célèbrent la saison du renouveau. Leurs mélodies aériennes s'entremêlent aux bruits, créant une harmonie urbaine surprenante entre la nature et l'effervescence de la ville qui ne dort jamais.

Les arbres, naguère nus, se parent désormais d'un vert émeraude luxuriant. Leurs feuilles déploient une estrade verdoyante au-dessus des trottoirs animés, offrant une canopée rafraîchissante aux passants. L'éclat du printemps se reflète dans chaque recoin de l'architecture urbaine, une palette de couleurs éclatantes qui égaye la ville.

Le ciel, d'une pureté remarquable, se teinte d'un bleu éclatant. Des nuages ​​blancs, légers comme des pinceaux tracés sur une toile infinie, dérivent avec grâce, ajoutant une dimension poétique à la scène urbaine. Les reflets du soleil sur les façades des immeubles créent un jeu de lumière hypnotique, conférant une aura magique à la skyline de Manhattan.

Les cafés en plein air deviennent des havres de convivialité, pris d'assaut par des New-Yorkais avides de profiter du temps clément. Les terrasses se remplissent de rires, de discussions animées et du doux murmure des tasses qui s'entrechoquent. Les arômes du café fraîchement moulu se mêlent à l'air printanier, titillant les sens et annonçant une journée qui s'annonce prometteuse.

Je me fonds préférentiellement dans cette toile vivante, me dirigeant vers le quartier des affaires avec un café entre les mains, m'imprégnant de cette effervescence printanière qui imprègne chaque coin de la métropole trépidante. Les pas des passants résonnent sur les pavés, un rythme régulier qui accompagne ma progression à travers ce tableau dynamique où le printemps de New York éveille les sens et insuffle une nouvelle vie à la ville qui ne cesse jamais de surprendre.

Arrivée à Empire, je suis immédiatement accueillie par l'effervescence caractéristique d'une nouvelle journée de travail. Le hall du bâtiment, une vaste étendue d'élégance moderne, est baigné dans la lumière naturelle qui filtre à travers ses immenses baies vitrées, créant une atmosphère lumineuse et inspirante.

Des employés en costumes, semblables à une marée de professionnels déterminés, s'affairent dans une chorégraphie matinale bien orchestrée. Les échanges de salutations matinales résonnent, créant une symphonie harmonieuse qui accompagne les premiers pas de la journée. Le bruit feutré des talons féminins et le cliquetis des chaussures masculines sur le sol élégant du hall ajoutent une note de sophistication à l'ensemble.

Chaque personne semble avoir une destination précise, une mission à accomplir dans ce centre névralgique de l'information qu'est l'Empire. Certains se dirigent vers les ascenseurs, d'autres consultent leurs tablettes électroniques, tandis que quelques-uns échangent des idées de manière animée autour des machines à café épurées.

Empire, à ce moment-là, est une ruche d'activité, un ballet synchronisé d'individus passionnés par leur travail. La diversité des talents et des fonctions se reflète dans les regards concentrés, les sourires complices et les gestes assurés qui animent la salle. C'est un écosystème professionnel où chacun joue un rôle crucial dans le fonctionnement harmonieux de l'institution.

Le moment crucial où j'attends l'ascenseur arrive, marquant la transition entre le monde gruillant du hall et le sanctuaire professionnel qui m'attend au vingt-neuvième étage. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent avec fluidité, me permettant d'y pénétrer. Une fois à l'intérieur, je sélectionne le vingt-neuvième étage sur le panneau de contrôle, et l'ascenseur démarre avec une douceur mécanique.