Chapitre 41

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Personne n'osa bouger.

Notre Gouvernante Ultime bien aimée, Kirumi, venait de giflé Kaede.

- « Te rends-tu même compte de ce que tu as tenté de faire ? »

- « Je... Je... »

- « Tu nous disais qu'on sortirait tous vivant. Ensemble. Où est partie cette volonté ? A moins que ce n'était que des paroles en l'air ? »

- « Quoi ? Non ! »

- « Alors... Pourquoi ? » Les larmes coulant le long de ses joues pâles. « Non. En fait, je ne veux pas savoir. » Elle se détourne et se dirige vers les escalier. « Veuillez m'excuser, j'ai besoin de prendre l'air. »

Inquiet Ryoma parti à sa suite.

Le monde est rester statique.

Comme si en cet instant, le cours du temps avait cessé de s'écoulé.

Les regards dispersé dans le néant, peint de déception et de réflexion, fuyaient la pianiste échevelé.

Je me sens mal.

Vraiment mal.

Replier sur moi-même dans une boule cas-y compact, je ne peux m'empêcher de penser que j'aurais pu éviter tout ce fiasco.

Si j'en avais parler plus tôt à Kaede, nous aurions certainement pu éviter cette situation. Après tout, au final, tout le monde est au courant de mes prémonitions, Angie étant Mastermind, ainsi que la présence de Junko dans ces lieux, appart Kaede, Shûichi et Gonta.

Tous ce que je voulais, c'est qu'on face profil bas le plus longtemps possible pour éveillé aucun soupçons. En conséquence, cela à créer des mal entendus qui ont failli éliminer d'autres innocents.

C'est bien de pouvoir prédire l'avenir, mais a quoi ça sert si je ne peux pas prendre les bonnes décisions au bon moments ?

De ma position, je n'avais pas remarqué que la vie avait repris son cours, jusqu'à ce qu'une paires de bras s'arrangèrent pour me porter.

Dans un état proche de l'inconscience, j'entends Rantaro dire à tout le monde de se reposer et qu'ils parleraient de l'incident demain.

Le monde ce mit a bouger, j'entendis les traces de pas de mes amis s'éloignés. Tandis qu'une ombre s'approcha d'une autre près du sol. Certainement Shûichi et Kaede.

Alors que Ran se mit a suivre les autres, une de mes mains s'accrocha fermement à son pull rayé bleu.

- « Pardon. Je suis désolé. Tout est de ma faute... »

Ensuite tout devint noir...

Noir...

Le néant total.

Et pourtant je suis là, débout, au milieu de l'obscurité.

- « Hey oh ! Il y a quelqu'un ? »

Personne ne répond, même pas un écho.

Décidant qu'il ne servait à rien de rester sur place, je me mit a arpenté le trou noir.

J'ai beau avancé, rien ne change.

Sauf...

Pour un bruit.

C'est très léger.

Mais cela ressemble à des pleurs.

- « A... l'aide... »

Quelqu'un est en danger ?

Je me mit a accélérer de plus en plus, jusqu'à piquer un sprint dans la direction des sanglots.

- « Au secours... »

- « Je suis là ! Tout va bien, dis-moi ou tu es ! »

Une silhouette à peine éclairé se fait apercevoir au loin.

C'est bon. J'y suis presque.

- « Ça fait mal... Je ne veux plus les entendre... »

Les entendre ? Qui ? Il y a que nous ici...

- « Je... Je ne veux plus... Je t'en prie TAIS-TOI ! »

Son cri me stop à seulement deux pas d'elle.

Recroquevillé sur elle-même en sanglotant, les mains sur ses oreilles.

Je tend ma mains vers elle, ne serait-ce que pour sécher ses larmes. Cependant, autre chose attire mon attention.

Une goutte.

Une goutte tombe et se fracasse au sol avec une ondulation.

Une flaque.

De l'eau ? Des larmes ?

Non.

Ma mains maintenant trempé dans ce liquide poisseux, teinté de rouge.

Du sang.

Relevant la tête j'aperçois sur ce visage pâle, des rivières cramoisis sécoulant de ses oreilles et orbites vides.




Écris : 07/04/2022

Publié : 15/06/2023

Corrigé :

La voix des morts | DanganronpaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant