La voix des morts | Danganronpa

Chapitre 23

C'est maintenant l'heure du procès.

Tout le monde était stresser dû au fait qu'il manquait beaucoup de preuves lors de l'enquête. Ne savant pas trop par ou commencé c'est Shûichi qui avait commencé les hostilités. Les principaux suspects étaient évidemment les personnes présentes dans le gymnase lors du meurtre. Tout en essayant de coordonnées mes informations avec celle des autres, on a réussi à réduire la liste à trois personnes.

Tout allait bien.

Jusqu'à ce que quelqu'un inversa les tables...

Au final tout le monde ou presque accusaient Himiko.

J'ai essayé tant bien que mal avec l'aide de Tenko, Rantarô, Kirumi et Korekiyo, de prouver l'innocence de la petite sorcière. J'ai même essayé d'inciter Kokichi à nous aider en lui lançant un regard de détresse, mais celui-ci semblait absent. Depuis qu'Himiko s'était retrouvé accusé, le Despote s'était tue et arborait une expression entre l'hésitation et la trahison. Même Himiko a essayé de le faire résonner et prouver qu'elle n'était pas la meurtrière. Elle a beaucoup pleuré sur cette injustice tandis que les autres n'osai même plus la regardé.

Et le moment du vote était venu...

Par obligation ou manque de jugement tout le monde avait voté pour Himiko sauf deux personnes. Il y avait un vote pour Kokichi, certainement de lui-même et un pour le véritable tueur venant de moi.

Avant que Monokuma ne puisse tourner la roue du jugement. Je suis tombé dans le désespoir, j'ai hurlé.

-« (T/P) ?! » S'inquiéta Ran en me rejoignant et me prenant dans ses bras.

Je le serrais contre moi, sans vouloir le lâcher. Selon les règles de Monokuma, si le tueur arrivait à s'en tirer, tous les autres allaient être exécutés. Ceci est bien notre situation.

-« On va tous mourir... » Répétais-je sans cesse dans le pull du garçon. Je me fichais bien que quelqu'un d'autre m'entendent. J'étais complétement terrifiée. Je n'entendais que vaguement leurs inquiétudes et leurs incompréhensions. Je pensais juste à la mort. Mort. Exécution. Nous allons tous périrent et elle va pouvoir sortir vivre sa petite vie comme si nous n'avions jamais existé !

Je repense à mon grand-frère qui se démène dehors, qui cherche un moyen de nous sortir d'ici. Que va-t-il faire lorsqu'il saura que c'est trop tard ? Resombrera-t-il dans le désespoir ? Et les petites sœurs de Rantarô qui attendent la revenue de leur seul frère sur Jabberwock, comment vont-elles vivres sans le pilier de leurs familles ? Vont-elles le supporter ?

-« ... Je suis désolée Gundham. Je ne vais pas pouvoir t'attendre. » Dis-je dans ma crise de larme, sentant la douce main de mon petit-ami dans les cheveux. Je l'avais sentis se crisper tout au long de ma folie, il l'était toujours, je le sens dans son touché. Mais il essayait d'être fort pour nous deux.

-« OUPOUPOU ! Eh bien, il ne fallait pas réagir pour si peu. Puis-je continué ? Personne ? Bien ! Alors le meurtrier de Miu Iruma, l'Inventrice Ultime n'est autre que... Himiko Yumeno, la Magicienne Ultime ! Bravo à tous ceux qui ont bien répondu. Vous voyez ? Pas besoin d'en faire une crise. »

Quoi ?

-« Mais... C'EST IMPOSSIBLE ! Le véritable tueur s'est... »

-« Oups ! Nous avons perdus assez de temps comme ça~ IT'S THE PUNISHMENT TIME ! »

Himiko fût trainé par une pince sortie d'un des murs adjacent qui s'effondra nous révélant une pièce. Juste après l'insertion de la magicienne dans le nouvel environnement, une vitre nous sépara d'elle. Tenko qui s'était élancé au secours d'Himiko se cogna dessous.

Dans la pièce Himiko fût enfermé dans une boîte comme celle que les magiciens utilisaient dans leurs tours de magie. Un petit Monokuma se présenta munie d'un sabre et le planta dans la boîte. Encore un. Et puis un autre.

Tout au long de l'expérience Tenko hurlais et s'acharnait sur la vitre dans l'espoir de la brisé et rejoindre son amie.

Retrouvant peu à peu mes esprits, je regarde le visage de tout le monde. Certains pleuraient, d'autres s'étaient détourné, mais personne ne réagissaient.

Je ne peux pas laisser ça se produire !

Ayant retrouvé ma lucidité. J'écartai Rantarô et m'élança vers le mur de verre.

-« TENKO ! BOUGE ! »

L'aïkidoka eut juste le temps de se décalé, que j'envoyais une onde psychique assez puissante pour briser notre barrière.

Ma tête tourne. Tout est flou. J'ai utilisée trop d'énergie. Mais je dois tenir bon et avancé vers l'ouverture.

Du coin de l'œil, je remarquais une silhouette blanche se précipité dans le passage bien avant Tenko ou moi. Au même moment, un des sabres enfoncé dans la boîte est éjecté et retourné contre la copie de Monokuma l'empalant dans le mur. Himiko ne se laissait pas faire. Kokichi profita de cette absence pour crocheté les serrures de la boîte tout en rassurant la sorcière enfermé à l'intérieur, qu'elle allait bientôt sortir.

Monokuma fou de rage, ordonna a plusieurs de ses copies d'attaquer. Chacune munie d'un sabre, elles s'élancèrent sur la victime et ce qui aurait dû être son sauveur.

Kokichi n'avait pas fini et allait être exécuté en même temps qu'Himiko. J'étais trop faible pour intervenir. Je me suis écroulé et j'ai enfoncé ma tête dans mes bras pour ne pas voir la suite. J'ai senti un vent, comme si quelqu'un était passé au-dessus de moi. Ensuite, j'ai entendu des cris de douleurs et d'effrois, venant principalement de la scène en face de moi.

Je relevai doucement la tête.

Je n'aurais pas dû.

La boîte était ouverte.

Kokichi avait réussi à l'ouvrir.

Mais, Himiko n'avait pas survécu...

Comme dans ma vision, son corps était embroché de toute part. Le plus choquant étant la lame bloqué entre ses deux yeux. Je n'avais pas vécu ma mort, mais la sienne. J'avais ressentie son exécution.

Ma vue se brouille encore une fois, et tente de trouvé le corps de Kokichi. Il se trouvait un peu plus loin sur le côté. Bien vivant. Les yeux écarquillés et la bouche ouverte de choque, il était accompagné de Tenko et Rantarô. Tous les deux légèrement blessés de leurs interventions.

Pas loin d'eux, se trouvait ce qui restait d'Himiko. La pauvre petite rousse pleurais à chaud de larmes entourés de Kiibo, Maki et Miu. Cette dernière, étonnamment prise d'empathie avait enlacé Himiko, Maki aussi avait posé une de ses mains sur sa tête dans un geste réconfortant.

Kiibo quand à lui, fixait haineusement la véritable tueuse, qui faisait semblant de rien et agissait comme si ça la touchait réellement. Lorsque j'établi enfin un regard avec le Robot, nous étions sûre d'une chose.

Son assassin ainsi que celui de Miu, n'était autre que la Mastermind elle-même.

Tout le reste n'était que de la mise en scène.