Chapitre 20

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Cette nuit, j'ai fait un rêve.

Rêve ? Cauchemars ? Vision ?

Je ne sais pas encore.

C'était très court, je n'ai pas compris grand-chose.

Je me trouvais sous l'eau. C'était bizarre. En plus je portais encore mes vêtements.

Quelqu'un aurait-il essayé de me noyé ? Ou étais-je dans la peau de quelqu'un d'autre ?

Bref, je n'ai pas eu beaucoup d'information ce coup-ci.

Revenons plus tôt à la conclusion d'hier.

Juste à la fin de notre petite réunion, Monokuma c'était montrer, se plaignant que les caméras et écran de certaines pièces ne fonctionnait plus. Une fois le courant revenu, il est parti, comme si de rien était.

Ce fût un coup dure pour Miu, son invention n'était pas encore tout à fait au point, cela lui à value les railleries de Kokichi pour un bon moment.

Pour l'enlèvement des tablettes, c'est Kokichi, Ryoma et Kirumi qui s'en chargerons. Kirumi inspectera discrètement les chambres en reconnaissance lorsqu'elle ira faire le ménage. Kokichi et Ryoma s'occuperont du reste. Je n'ai pas trop d'informations, le Despote ne voulant pas tout dévoilé de son plan.

Miu, Rantarô et moi, les couvrirons en agissant le plus normalement possible, tout en éloignant les gens indésirables des dortoirs.

Concernant Rantarô, il a également pu récupérer ses souvenirs. J'avais peur qu'il soit déçu de mes décisions, surtout après son avertissement un peu plus tôt. Il ne m'en a pas voulu, cela ne m'a pas empêchée de l'enlacer étroitement, tout en m'excusant un nombre incalculable de fois. Cela m'a valu des caresses dans les cheveux et des paroles rassurantes, ainsi que « J'ai foi en ton jugement et tes décisions, j'ai juste peur que tu te blesse en cours de route. »

Ce mec est juste trop parfait.

Tellement, que cela semble irréelle.

Et c'est sur ses dernières paroles que nous nous somme endormis, se câlinant.

Mais ça c'était hier.

Aujourd'hui est un autre jour.

En ce moment nous nous promenons dans les jardins, Ran et moi, en amoureux, main dans la main. Au début, c'était juste une couverture pour pouvoir guetter les aller et venue de tout le monde. Mais vu qu'il n'y a personne. Nous avons commencé à flirté plus ouvertement. Des taquineries, des étreintes, des baisés. Tout ce petit mélange devient dangereux.

Je repense aux paroles d'une certaine personne...

« Cessés de tourner autour du pot et sautez-vous dessus tel des bêtes sauvages ! »

Pourquoi, j'ai dû repenser à ça ?

La simple pensé de le pousser dans un buisson et de lui sauter dessus, devient de plus en plus tentante...

Non Non Stop ! Va-t'en, pensés obscène !

Depuis quand je pense comme ça, moi ?

J'ai trop fréquenté Miu.

A force de fréquenter des idiots, ont fini par le devenir... Dans mon cas, c'est plus une perverse...

Pendant que j'étais perdue dans ma propre petite tête, mes mains c'étaient retrouvé dans ses cheveux. Tandis que nos langues se battaient pour la domination, elles descendirent lentement, dans son cou, sur ses épaules, son torse, laissant derrière elles une caresse presque sensuelle.

La voix des morts | DanganronpaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant