L'année commence mal pour Minho quand il découvre sa crush embrasser un autre le jour du nouvel an de 89.
Heureusement pour lui, Jisung se dévoue à l'aider à récupérer cette fille. Mais dans un jeu de manipulation ,tout devient difficile quand une...
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Un soir plutôt calme chez Seungmin. Lui lisait encore un énième livre, sur le canapé du salon, à côté de sa mère. Cette dernière regardait un feuilleton niais mais attrayant. La petite sœur de Seungmin, elle, était déjà couchée. Il faut dire qu'il se faisait déjà tard. Mais Seungmin avait le droit de veiller un peu puisque le week-end était là.
En plein mois de mai, il ne faisait pas encore totalement nuit. Les Kim n'avaient d'ailleurs pas encore mangé, ils attendaient le père.
C'est d'ailleurs à cet instant que ce dernier arriva. Il retira à la va vite ses chaussures et s'écroula sur la chaise la plus proche.
"Quelle journée interminable !
– Tout s'est bien passé chéri ?
– Plus ou moins. Il embrassa chastement sa femme avant de se tourner vers son fils, qui lui n'avait même pas prêté attention à son arrivée. Alors Seungmin ?
– Hum ? Tout va bien de mon côté.
– Tant mieux, je t'ai inscrit à une classe linguistique pendant les grandes vacances. Tu vas pouvoir pratiquer ton français pendant un mois. Seungmin en fît tomber son livre.
– Un mois ? Mais pourquoi ?
– Crois moi, c'est pour ton éducation. Être trilingue, ça fait beau sur le dossier.
– Mais j'ai pas besoin de partir un mois je ne sais où pour connaître une langue ?!
– Ce n'est pas négociable. Monsieur Kim s'était alors dirigé vers la cuisine. "
Seungmin en avait plus qu'assez. Son père prenait toutes les décisions de sa vie à croire qu'il n'en avait même plus le contrôle.
Il lança un regard à sa mère. Elle opina avec un léger sourire. Alors Seungmin osa.
Il se leva et marcha jusqu'à la porte d'entrée.
" Qu'est-ce que tu fais là ? Intervient le père.
– Je sors voir un ami. À demain.
– Quoi ? Seungmin revient ici tout de suite ! Depuis quand on part comme ça sans prévenir ? Le repas est prêt, viens t'asseoir ! "
Mais le nommé n'écoutant rien, avait fini d'enfiler ses baskets. Il se tourna une dernière fois. Il vit son père démuni et sa mère qui l'entourait de ses bras. C'était étrange mais Seungmin ne s'était jamais senti aussi libre. Il referma la porte et partit.
Madame Kim retira ses bras. À sa surprise, son mari ne bougea pas.
" Écoute moi, dit-elle, je crois que ce qui ferait beau dans le dossier, c'est un peu de liberté. Il a dix-sept ans, il a le monde à ses pieds, laisse le courir, il reviendra quand il le faudra.
