Si tu n'avais pas vu en lui la plus belle des œuvres d'art, votre histoire n'aurait jamais été écrite. Tout a commencé à cause d'une bague malencontreusement oubliée dans une salle de cours, et d'une rupture. S'en est suivi du chantage, une histoire...
── Si tu n'arrives pas à enlever quelqu'un de ta tête, c'est peut-être qu'il est fait pour y rester.
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Pdv interne :
Mes yeux se noient en même temps qu'un minuscule moucheron dans le bassin à poisson, mon regard scotché à l'ondulation calme de l'eau, celle-ci étant légèrement agitée par les battements d'ailes de détresse du petit insecte. À travers cette eau je perçois mon reflet divaguant, et mes (l/c) cheveux (c/c) virevolter au gré du vent.
- (Y/n) tu m'écoutes ?
- Pardon ?
Face à mon inattention, je peux voir mon amie soupirer. Elle lève ses beaux yeux bonbons nacrés vers le ciel, et fait la moue. C'est étrange mais à chaque fois que mes mirettes se posent sur elle, je ne peux que sourire. Sa magnifique peau brune et ses cheveux pêche font d'elle une des plus jolies personne de tout l'établissement. Avec l'inconnu à la chevelure fuchsia.
- Tu me fatigues à toujours être dans la lune... Elle souffle, ennuyée.
- Pardon Sanae, il y a une vraie raison à ma distraction cette fois-ci. Je me justifie en replaçant une mèche rebelle qui tombait sur mon front.
- Ah ? Elle lâche un peu plus intriguée. Autre que Taiyo ?
- Oui, même quinze fois plus belle que lui.
- Woah je suis curieuse tout à coup ! Elle s'exclame en riant. J'ai hâte que tu me montres cette raison qui occupe tant tes pensées.
- Je t'en parle dès que je peux, actuellement la situation est un peu en stand-by donc j'ai rien à raconter vu que rien ne se passe réellement. Je lui avoue avec un air de déception.
- Ok ok je vois le genre. Me répond-elle amusée. Euh faut juste que je passe voir Asahi pour lui demander un truc, je te rejoins là-haut ?
- Yep on fait ça ! Je lui confirme toute jouasse.
Sanae me salue rapidement de la main, et moi je m'en vais en direction du toit, espérant ne pas être interrompue par un appel cette fois-ci.
Je gravis les marches et brave le courant, ce dernier étant clairement reflété par la horde d'élèves descendant les escaliers, tandis que moi je grimpe. Je me hâte jusqu'à arriver devant la fameuse porte, qui est à ma plus grande habitude, ouverte. Merci au maladroit, aka l'agent d'entretien toujours à la ramasse.
En y arrivant, je retrouve ce vent frais de printemps, et la sublime vue qu'on a depuis là haut. Je peux déceler chaque fleur naissante sur les cerisiers, et les plus minces des bourgeons, ceux-ci se trouvant juste à côté de moi. J'hume l'air fleuri, et je profite de ce calme. Dans mon cœur, cet endroit, c'est tout bonnement le plus beau des sanctuaires. Un véritable refuge œuvre de tranquillité et d'apaisement. Je viens ici, souvent avec Sanae d'ailleurs, dès que j'ai besoin de m'isoler un peu des autres.
