14 - Deux cœurs unis.

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   ── Être d'humeur à se
   dissoudre dans le ciel.

   ── Être d'humeur à se   dissoudre dans le ciel

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Pdv externe :

Un fracas résonne, c'est le son d'une porte qui claque, interrompant la conversation que tu tiens avec Sanae.

- Comprends-moi aussi ! On dirait que tu fais exprès de faire l'autruche. Tu reprends après un blanc, toujours d'une piètre humeur.

- C'est pas ça (Y/n), je te demande juste de faire un effort. Réplique-t-elle en soufflant.

- UN EFFORT ?! Tu t'exclames, scandalisée. Clairement tu ne vois pas où je veux en venir, et c'est désolant. Ne vient pas jouer la victime quand c'est moi la cinquième roue du carrosse dans notre trio avec Daiki.

- Pardon ? Elle s'offusque, plaçant sa main sur son cœur d'une manière des plus dramatiques.

Tu adores Sanae de tout ton cœur, mais tu devais l'avouer, à ce moment précis tu voudrais la voir disparaître six pieds sous terre. Sa tendance à tomber dans opiniâtreté te donne des relans. Et tandis qu'elle te fixe avec ces yeux de merlans frits, tu aperçois Taiyo passer du coin de l'œil. Il te zieute d'un œil perfide tandis qu'il déambule dans le couloir.

- J'ai pas la force de faire ça aujourd'hui, on se voit demain. Tu conclus épuisée, et tu t'en vas en direction de la sortie du lycée.

Tu replaces correctement ton sac sur tes épaules, celui-ci commençant à tirailler légèrement ton dos. Le pas lourd, tu avances difficilement et te retiens de verser quelques piètres larmes. En allant voir Sanae pour lui demander des explications sur sa relation avec Daiki, tu ne t'attendais certainement pas à ce type de réponse. On aurait dit qu'elle n'avait aucune considération pour tes sentiments.

- (Y/n) ! T'apostrophe Chigiri en arrivant derrière toi après avoir trottiné sur quelques mètres pour t'atteindre.

- Ah, t'es là...! Tu remarques en essayant de feindre la joie.

Discrètement, tu fouettes ta joue du bout de tes doigts pour effacer toute trace de faiblesse émotionnelle. À peine arrivé qu'il commence à te débiter un tas de choses, guilleret. Une pensée te traverse, quand est-ce que vous êtes devenus aussi proches au point d'être heureux à la vue de l'autre ?

- Et après il est tombé de sa chaise !! Il s'exclame en riant, concluant son anecdote que tu as écouté d'une sourde oreille. En voyant que tu ne ris pas avec lui, il s'interroge. Eh (Y/n), tu vas bien ?

- Oui oui ne t'en fais pas ! Je suis juste un peu fatiguée des cours, c'est tout. Tu le rassures en souriant.

Il ne faut pas se méprendre, tu fais suffisamment confiance à Chigiri au point de lui raconter tes préoccupations. Néanmoins la veille, tu lui as déjà assez déblatéré ta pauvre vie amoureuse de malheur pour pouvoir oser en rajouter une couche aujourd'hui. Tu aurais le sentiment de t'apitoyer sur ton sort et de jouer au vilain petit canard noir. Alors, il devient tout simplement plus facile de ne rien dire, et de te laisser aller face à l'affliction qui t'accable.

𝘊𝘩𝘪𝘨𝘪𝘳𝘪 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳 | 𝐇𝐀𝐑𝐌𝐎𝐍𝐈𝐄 𝐃𝐈𝐒𝐂𝐎𝐑𝐃𝐀𝐍𝐓𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant