19 - Être réellement libre.

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   ── Faire un cauchemar, c'est rêver de toi.

   ── Faire un cauchemar, c'est rêver de toi

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Pdv interne :

- Non mais maman j'ai pas envie d'en faire trop ! Je râle en refusant de porter le kimono.

- Orhh d'accord d'accord. Même si pour moi ça reste un feu d'artifice, tu devrais le porter même si ce n'est pas encore le festival du Hanabi.

Je souffle, et remonte dans ma chambre. Je préfère m'écouter et mettre une robe d'été légère avec un gilet plutôt qu'un yukata. Vu que je n'y vais avec personne, je sais que je ne l'assumerai pas.

De ce fait je me vêtis comme il me plaît, en portant cette couleur (c/p) qui marie parfaitement mon teint. Et vu que j'ai encore un peu de temps devant moi, je prends le soin de me faire une de mes coiffures préférées.

- Ok c'est bon ! Je m'exclame devant mon miroir, parée à partir.

Je prends un tote-bag où je mets le minimum à avoir, et je file. Je pose mon casque sur mes oreilles, et dans un moment de calme, j'écoute une de mes musiques favorites.

Sur le chemin, je pense à beaucoup de choses, ce qui m'agace. Je voudrais que mon esprit soit léger, et ma tête vide. Alors, je me concentre sur les paroles d'une des chansons qui défilent dans mes oreilles, et les récitent discrètement, les mots sautillant sur mes lèvres. À ce jour, c'est le seul moyen vraiment efficace que j'ai trouvé pour me changer les idées : la musique.

Puis, j'arrive à l'évènement de la soirée, où il y a une foule monstrueuse qui a le don de me faire stresser. Je jette un coup d'œil à mon téléphone, espérant voir un message de Sanae.

Sanae ✿ :
Coucou ! On est dans la foule, juste devant le resto de sushi auxquels on va souvent.

: Moi
Ok ça marche, j'essaie de te retrouver !

- Mais c'est pas gagné... Je grogne face au bordel actuel.

En face de moi, et tout autour, ce n'est qu'une nuée de personnes toutes indifférentes à mes yeux. Une masse noire seulement éclairée par les lampions allumés des enfants guillerets. L'angoisse me donne soif, heureusement que j'ai pris ma gourde pour boire un peu. Mais au final, ça n'enlève pas mon stress, j'ai l'impression d'être compressée par la foule et de ne pas pouvoir m'en sortir. Je tente de me faufiler pour atteindre ce restaurant, mais des coudes et des torses me bloquent le chemin, ce qui commence à me faire sérieusement paniquer. Jusqu'à ce qu'une main se pose sur mon épaule.

Soulagée, je me retourne, pensant enfin retrouver Sanae que je cherche depuis facilement dix minutes maintenant.

- Salut.

- Taiyo ?? Je lâche avec un ton de dégoût.

Et comme si ce n'était déjà pas assez, il faut qu'il ait une pimbêche à son bras. Mes sourcils se froncent, et automatiquement mes yeux roulent vers le ciel.

𝘊𝘩𝘪𝘨𝘪𝘳𝘪 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳 | 𝐇𝐀𝐑𝐌𝐎𝐍𝐈𝐄 𝐃𝐈𝐒𝐂𝐎𝐑𝐃𝐀𝐍𝐓𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant