Tu es... Celui de mon rêve ?

Chapitre 29

21 Juin 1975

Quand Noah se réveilla dans le lit de son super meilleur copain, celui-ci n'était pas dans la couverture.

Des cris pouvaient se faire entendre, venant visiblement du rez-de-chaussée.

Noah se leva, enfila ses chaussons, et se dirigea dans la cuisine.

Michael était là, criant de joie, visiblement heureux.

- Maman ! C'est mon anniversaire maman !

- Oui mon chéri, maintenant mange tes gâteaux.

Noah s'approcha et arriva vers Michael.

- Joyeux anniversaire, mon super meilleur copain !

- AAAAH ! Merci Noah !

Il sauta dans les bras de son ami en criant.

- Michael arrête de crier, mange tes gâteaux.

Le garçon de désormais neuf ans se rassit sur sa chaise.

Noah s'assit à coté de son ami, attendant que Clara ne lui serve son petit déjeuner. 

Elle arriva avec une tasse rempli d'un liquide semblable à du chocolat chaud. Elle le posa devant lui et lui montra la boite de gâteaux sur la table.

- Sers toi.

Michael n'arrêtait pas de sautiller sur sa chaise, ne tenant pas en place et reversant un peu de son contenu à chaque fois qu'il prenait sa tasse.

- Mon chéri, je sais que tu es content mais fait attention.

- Pardon maman, mais je suis trop content ! Tu peux me redire qui y aura ? Et où on va le faire ? Et comment sera mon gâteau ? Et les cadeaux que je vais avoir ?!

- Alors il y aura beaucoup de monde, on va le faire dans la sale des fêtes, ton gâteau sera au chocolat, et je ne peux pas te dire quels cadeaux tu vas avoir.

- Mince ! J'ai cru que mon piège allait fonctionner !

- Bien sûr que non. Finit de déjeuner que je puisse te préparer. Toi aussi Noah.

Les deux enfants finirent en vitesse de manger et se dirigèrent vers l'étage pour se brosser les dents.

- Bon les enfants je vais vous préparer.

- Non, c'est bon madame. Je vais le faire tout seul. Je suis assez grand.

- Bon, d'accord Noah. 

Clara lui sourit puis prit la main de Michael.

- Bon, et bien vas te préparer dans la chambre de Mike, on utilisera la salle de bain.

- Merci.

Le jeune garçon quitta la salle de bain et s'enferma dans la chambre en question.

Une fois la porte fermée à clef, il soupira. Il se mit à trembler et se laissa tomber au sol.

Depuis sa position, il pouvait entendre le cris de joie de Michael, ce qui lui fit un peu peur.

Se dire que sa mère le faisait rire lui faisait peur. 

Être avec une femme, autre que sa mère ou Louise, l'effrayait. 

Il regarda ses mains tremblante alors que sa vue commença à s'embuer.

Il essuya rapidement ses larmes et se releva. Il s'approcha de son sac et commença à mettre les vêtements qu'il avait choisi pour l'anniversaire de son ami.