Chapitre 28

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21 Septembre 1982


En m'approchant de la structure, je pouvais voir que mes amis ainsi que ceux de Michael le rejoignaient.

- Lisa. Descends.

Elle me regarda, puis ses yeux se posèrent dans la direction de Michael.

- D'accord grand frère...

Elle allait prendre le tobogan pour me rejoindre en bas, mais les deux autres enfants l'en empêchèrent.

- Mais ! Je veux prendre le tobogan pour descendre !

- Non ! Les gens qui ont une famille comme la tienne ils prennent les escaliers !

- Lisa, ne les écoutent pas. Notre famille est normale, comme toutes les autres.

Elle me regarda, dubitative.

- Mais... Peut-être qu'ils ont raison...?

Parfait. Ils ont étaient foutre des conneries dans sa tête.

En voyant la réaction de ma sœur, je grince des dents.

- Ne sois pas bêtes, petite sœur. C'est ce genre de personne qui ne sont pas normal.

- Eh !

En me retournant, je réalisais qu'un garçon, de mon âge environ, nous écoutait.

- Parles pas à mes frères comme ça, capiche ?

- Dans ce cas dis leur de ne pas parler à ma sœur comme ça non plus.

Il s'approcha de moi et me poussa contre la structure.

Il me regarda pendant un instant puis laissa un sourire mauvais apparaitre sur ses lèvres.

- Oooh. Je vois qui tu es. Tu es le fils des deux guignes, c'est ça.

- Ferme ta gueule.

Il laissa un rire s'échapper d'entre ses lèvres.

- Tu as un problème avec ça, peut-être ?

- Le problème, c'est que-

- Eh ! Laisse le tranquille.

Derrière lui venait d'intervenir Stella, suivie de Michael.

Elle s'approcha de lui, un regard noir remplissant ses yeux tandis qu'il se tournait pour lui faire face.

- Oh, qui voilà ? Tu as besoins d'une fille pour te défendre ?

- La fille elle t'emmerde. 

- Ah oui, et qu'est-ce qu'il va ce passer si je continu ?

Pendant qu'il baissait sa garde, j'en profitais pour lui attraper le bras. Je le replia dans son dos et le mis face à une des poutre en bois de la structure.

- Il va se passer ça. Maintenant tu leur dis d'arrêter de faire chier ma sœur sinon c'est toi qui va prendre pour eux.

Il poussa un soupir.

- Bien. Lâche moi maintenant.

- Dis leur aussi que notre famille est tout à fait normale. Tout de suite.

Il me regarda pendant un instant, puis ferma les yeux.

- Les frangins, ils ont une famille normale, comme la notre...

Les deux enfants le regardent, puis semblent douter.

- Tu es sûr grand frère ? Tu nous à dit que-

- Oui. Laissaient la tranquille...

Tu es... Celui de mon rêve ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant