Tu es... Celui de mon rêve ?

Chapitre 18

19 Septembre 1982

Moi, ma mère et Louise étions toujours au poste de police.

Nous étions encore entrain de faire le formulaire de disparition de Lisa et ça allait faire des heures que nous étions ici.

Enfin, ce n'est qu'une hypothèse. Il n'y a pas de quoi lire l'heure ici.

Les policier nous posait des questions inutiles, rien qui n'aiderait à la retrouver.

Ils ne nous avaient même pas demander si nous avions une photo d'elle.

Bien sur que nous en avions sur nous, mais ils ne posent pas les bonnes questions.

- Bien. A présent nous aimerions nous entretenir personnellement avec chacun d'entre vous.

Les deux hommes en uniformes se lèvent et nous font signe de sortir.

Ainsi dans la pièce ne restaient plus que les deux policiers et Louise.

Ma mère et moi étions assis dans le couloir, attendant notre tour d'entretien.

- Ils n'aurait pas du la questionner en première. Ma mère se tourna vers moi. C'est une mauvaise idée. Elle arrivera pas à leur parler. Si nous étions passé avant elle, on aurait pu placer les bases du contexte.

- Je sais bien, mon chéri. Mais ils voulaient parler avec sa mère en premier, sans doute.

- Mais tu es aussi la mère de Lisa ! Tu es comme sa mère depuis qu'elle est née ! Que ce sois toi ou Louise qui parle en première ne change absolument rien.

Ses lèvres se serrèrent au fur-et-à mesure que je parlais. Nos yeux se croisèrent.

- Tu as raison. Mais que veux tu ? Les policiers n'en font qu'a leur tête. Si j'aurais été à leur place, j'aurait déjà agis. Poser des questions à chacun d'entre nous ne change absolument rien à la disparition de ta sœur, je suis d'accord avec toi.

Elle me sourit faiblement. Ses mains se serraient sur ses genoux.

Un silence prit place dans la pièce. Un silence horrible. Un silence pesant qui aggravait la situation actuelle.

Un silence qui nous permettait d'entendre les voix des policiers de l'autre coté de la porte, mais pas celle de Louise. Je savais parfaitement pourquoi sa voix ne retentissait pas, et ça m'énervait.

Ca m'énervait tellement que des policiers ne puissent pas faire le travail que des personnes comme nous leur demandons de faire.

Mais, je ne pouvais pas rester assis là sans rien faire alors que je savais que ma sœur était potentiellement en danger.

Je me lève doucement de ma chaise et me dirige lentement vers la porte.

- Mon chéri, que fais tu ?

- Je vais régler le problème, maman.

J'ouvre la porte d'une main ferme, ne lâchant pas la pognée quand la porte fut ouverte.

Mon regard se plongea dans celui d'un des policiers.

- Jeune homme, sors d'ici. Ce n'est pas encore ton tour.

- J'en ai rien à foutre. Vous voyez pas que poser des questions à ma mère la stress plus qu'autre chose ? Arrêtez cette merde et partez à la recherche de Lisa.

Je lâcha la poignée et posa mes mains à plat sur les épaules de Louise.

- Vient, maman. On part et on va laisser les policiers faire leur travail.