"L'histoire De Ma Vie: Noura"

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~Noura

J'étais de retour chez la famille Sow. Tonton Al n'a pas cherché à trop connaître les détails de cette histoire. Il a juste dit que j'ai son soutien pour porter plainte.

Que vous me croyez ou non, demain je pars au commissariat.

Du côté de Mike, on est toujours en froid, ou je suis toujours en froid. Il m'a presenté ses excuses et m'a demandé de  finir la semaine chez lui. Chose que j'ai refusé.
A trop pardonner, on fini par s'oublier.

Je ne sais pas quand je vais digérer cette affaire, mais pour le moment j'ai pas besoin de sa présence. Néanmoins il faut que je songe à présenter mes excuses à Paula, elle a juste voulu détendre l'atmosphère..
Mais bon, de la même manière qu'on dit de ne pas rentrer dans les affaires de deux personnes qui se sont vues nu, il ne faut pas rentrer aussi dans les affaires de deux frères.

Sadia est allée réviser chez une amie, et moi je suis terrée dans ma chambre.

Coc coc coc

- ouiii!

C'est Brahim qui ouvre la porte.

- Brahim: tu te sens mieux?

- ça peut aller

Il tire la chaise du bureau et s'y assoit

- Brahim: tu es au courant pour la vidéo de Madina qui tourne?

- ahh ouais? quel genre de vidéo?

- lui: *souffle* arrête de faire ta faux cul

- je ne vois pas de quoi tu parles

- lui: la vidéo qu'elle t'avais envoyé de mon téléphone tourne sur tous les réseaux

- qu'est ce que tu veux que je te dise? C'est le karma

- lui: tu avais la video

- bha, c'est une pute. Tu penses qu'elle a envoyé sa vidéo à combien de personne?

Il me foudroit du regard et je détourne le regard

- lui: la vidéo a été prise avec mon téléphone. Je suis sûr et certain que tu es la seule à avoir reçu cette video

- on a du me pirater. De toute façon mon phone est pèté

- lui: je ne te blâme pas. Tu as bien fait

- Je n'ai rien fait, n'en parlons pas de bien le faire

- lui: *souffle* je ne suis pas Ibrahim, j'accepte tes côtés sombres

- tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne sais pas qu'elle genre de relation lie Ibra et moi. Abstient toi de commentaires stupides

Il se lève et s'approche de moi

- tu fou quoi!? Reste à ta place!

- lui: regarde moi dans les yeux et dit moi que tu peux dire la vérité à Ibrahim

- si c'était moi, j'aurais pu lui dire. Et c'est tout à fait normal qu'il me fasse la morale. Il m'aurait pardonné

- lui: moi je n'aurai même pas eut besoin de te pardonner. Tu n'as pas fauté. Tu as rendu le coup qu'on t'a donné

Il s'approchait toujours, je le pousse et lui dit

- Je vais commencer à croire que les gens ont raison

- lui: les gens disent quoi?

- *génée* que je te plait

- lui: *rigole* tu ne me plaît pas, sache-le