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Mon oncle avait répondu par oui lorsque j'avais toqué à la porte de son bureau.
J'entre dans la pièce avant de m'asseoir face à lui.

- lui: tu as besoin de quelque chose? dit-il en gardant les yeux rivés sur ses papiers

- non, je voulais juste vous prévenir de la venue d'un des fils de tonton Alphonse. C'est l'un d'eux qui est chargé de faire venir ma moto ici

- lui: dit à ce garçon que ce n'est pas la peine

Quoi encore?!

- vous voulez envoyer quelqu'un prendre ma moto?

- lui: pas de moto sous mon toit. C'est très dangereux

- mes parents étaient d'accord. Comment je vais faire pour me déplacer?

- lui: nous avons un chauffeur, il  t'amènera où tu le souhaitera tant que je serai d'accord

- j'ai toujours été libre de mes mouvements, et je n'aime pas vraiment toutes ces nouvelles règles

- lui: mon toit, mes règles

- je n'ai jamais souhaité de vivre chez vous! Je pense aussi que mon père ne l'a jamais souhaité. C'est à son ami qu'il a confié ma garde. Et c'est avec cet ami que je veux vivre

Il lâche enfin ses papiers des yeux et me  fixe

- lui: tu n'es qu'une enfant, ce n'est pas à toi de décider. Je suis le sang de ton père et aussi le tien

- tonton Al et ses enfants sont ma famille.

- lui: c'est non, tu resteras ici

- j'en n'ai pas envie et je suis assé grande pour avoir mes propres opinions.

- lui: pour le moment c'est moi qui est ton tuteur et tu vas respecter mes règles. Dit à ce garçon de ne pas venir!

Je me lève en colère et j'entre dans ma chambre.
Qu'il parte se faire foutre.

Point de vu narrateur

Les deux mois qui ont suivi fut vraiment pénibles pour Noura.
Entre temps, elle avait repris l'école et son oncle ne s'était pas empêché de lui faire un serment sur la nécessité de bien travailler à l'école.
Elle se faisait déposer à l'école le matin et se faisait chercher le soir par le chauffeur. Elle n'avait pas le droit de faire une quelconque escale. Sa vie se rimait qu'à école maison maison école.

Quelques temps avant la rentré Noura avait demandé à ce que Sadia et Ness viennent passer la journée avec elle. Son oncle avait refusé sous prétexte que Sadia n'était pas Burkinabè et que Ness n'était qu'une fille légère.

Notre héroïne se sentait seule. Oui elle pouvait appeler ses amis, mais l'amour lui manquait.
Cela me rappelle un évènement dans la vie de Noura.

~Noura

J'ai tellement marre de cette maison. Ça fait déjà une semaine que Brahim est au Ghana et je n'ai même pas pu lui dire aurevoir.
Je scrole sur tiktok lorsqu'une notification apparaît. J'appuie sur celle ci sans faire exprès.

<<hey, tu m'as vite zapé😚😆😅🤣>>

Je rigole une bon goût parce que ce n'était pas dans les habitudes de Brahim d'utiliser ce genre d'emojies, ni d'envoyer le premier message.
Je lui répond le sourire aux lèvres.

&quot;L'histoire De Ma Vie: Noura&quot;Où les histoires vivent. Découvrez maintenant