Chapitre 4

124 12 0
                                    


[ PDV Lucas ]

Cher journale,

La douleur et la confusion m'envahissent alors que je sombre dans l'inconscience. Lorsque je reprends enfin vie, je me retrouve dans une pièce sombre et étroite, ça ressemble fortement à une cellule, mes mains sont toujours ligotées. Je n'ai aucune idée de combien de temps s'est écoulé depuis mon dernier souvenir. Autour de moi, le silence règne, mais je sens une présence oppressante dans l'air.

Soudain, la porte grinçante s'ouvre, laissant apparaître la silhouette familière de la Hyène qui me voulait du mal pendant la bataille, Cyril je crois. Maintenant que je vois plus claire je remarque ses cheveux d'un roux perçant. Il pénètre dans la pièce, son regard toujours empreint de défiance.

- Alors, petit agent, comment te sens-tu ? Dit-il d'une voix ironique.

- Qu'est ce que je fais la ? Répondis-je avec méfiance.

Il esquisse un sourire énigmatique.

- Tu te trouves dans notre repaire secret.
Quant à ce que nous voulons de toi, c'est simple : des informations.

Je tente de garder mon calme malgré la situation horrible dans laquelle je me trouve.

- Des informations ? Sur quoi ? Je ne dirai rien à des traîtres comme vous.

La Hyène s'approche de moi, le visage à quelques centimètres du mien.

- Tu ferais mieux de coopérer, l'agent.
Sinon, tu pourrais regretter ton obstination.

- Je ne vous dirai rien. Vous ne réussirez jamais à me faire parler, rétorquai-je avec détermination.

La Hyène éclate de rire, comme s'il trouvait amusant mon attitude résolue.

- Nous verrons bien. Mais sache que ta base  est désormais en notre pouvoir, et tes amis, s'ils sont encore en vie, ne pourront rien faire pour te sauver.

La peur m'étreint à nouveau. Que sont-ils devenus ? Ont-ils tous été capturés ou pire ? La culpabilité m'envahit alors que je pense à Maxence et aux autres qui ont risquer leurs vie dans cette bataille. Je décide de jouer la carte de l'audace pour essayer de gagner du temps.

- C'est totalement faux la plupart des Hyènes ont été tuer et j'en suis sûr que vous avez pris la fuite comme des lâches.

Cyril ricane, visiblement amusé par ma détermination.

- Peut-être, peut-être pas.
Mais pour l'instant, toi tu es ici. Et si tu ne coopères pas, tu le regretteras.

Il se lève et quitte la pièce en claquant la porte derrière lui. Je reste seul dans l'obscurité, livré à moi-même et à mes pensées tourmentées.
Je dois trouver un moyen de m'échapper et de rejoindre les autres.

Les jours passent, et je suis toujours retenu captif dans cette pièce sombre. Cyril et ses complices me rendent visite régulièrement pour tenter de me faire parler, mais je persiste dans mon silence. Cependant, plus le temps passe, plus je me sens faiblir. La privation de nourriture, de sommeil et les interrogatoires constants commencent à avoir raison de ma résistance.

Alors que je me levais, traîner vers mon interrogatoire habituel. Je remarqua un individu qui n'était pas là d'habitude. Il me semblais familier et en me rapprochant un peu je me souvint de cette Hyène asiatique au cheveux noir percent qui m'avais assommer et transporter jusqu'au camion des Hyènes lors de l'attaque. C'était aussi lui qui semblais moins violents ou même sadique que les autres.

Impossible [Lockzie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant