Les amis s'en mêlent.

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Jérôme fit un geste fataliste, avant de passer une main dans ses courts cheveux.

-C'était le jour où Sandra a été hospitalisée, et où nous avons eu le verdict de sa maladie... Mais je suis l'unique fautif de cet échec... Ne va pas commencer à te sentir coupable ! Si mon téléphone avait été chargé, j'aurais pu la prévenir et on aurait évité un drame. Là, mon téléphone s'est éteint dans ma poche et elle a appelé toute la journée. Elle a cru que je me moquais d'elle, et m'a bloqué... Quand j'ai essayé de la contacter sur le fixe, ou en allant chez elle, c'était trop tard ! Elle n'a même pas voulu de mes explications...

-Mais pourquoi tu ne m'as rien dit, mec ? Tu aurais dû aller à ce rendez-vous ! Au lieu de rester avec moi toute la journée...

-Et te laisser tout seul ? Tu sais bien que je n'aurais pas pu te faire ça.

-Le pire, c'est que j'avais mon téléphone. Tu aurais pu au moins la prévenir, si tu m'en avais seulement parlé !

-Non, son numéro était dans mon répertoire et mon téléphone éteint. Je n'ai pas songé à apprendre son numéro !

-Je peux faire quelque chose ? Je ne sais pas, plaider ta cause ? Lui dire que tu as été avec moi, tout le temps. Elle m'en voudra à moi, mais plus à toi !

-Ou alors, à tous les deux, big Brother... Et je t'assure que c'est une vraie tigresse.

Guillaume soupira...

-Si tu ne faisais pas de cachotteries, aussi ! Tu aurais pu me dire que Cindy te plaisait. Tu sais que j'avais aussi des vues sur elle ?

-Mais tu étais avec Natacha...

-Natacha, c'était un fétu de paille... La petite Cindy est vraiment mignonne et pétillante... Assez surprenante, ce petit bout de femme !

-Bah, on a l'air malins à avoir flashé tous les deux sur elle. Toi non plus, tu n'as rien dit !

-Non, mais avec tout ça, ça m'est passé, je dois dire... Natacha m'a largué parce qu'elle ne comprenait pas que ma belle-mère soit ma priorité. Elle ne comprenait pas, que je ne trouve pas de temps pour elle... En ce moment, j'ai besoin de poser les bases de ma nouvelle vie, avant d'aller me remettre avec une fille.

-Tu es sûr ?

-Évidemment que je suis sûr ! Et puis, a priori, c'est toi qui intéressais Cindy. Elle ne m'a jamais regardé autrement que comme l'ami, d'une amie...

-Intéressait ! oui, tu fais bien de conjuguer au passer... J'ai tout foiré ! j'ai déchainé sa colère ! Elle ne peut plus m'encadrer.

Guillaume observa son ami d'un air songeur.

-Mais il faut que tu t'explique avec elle. Que tu lui dises la vérité.

-Déjà fait ! C'est pour ça qu'elle est partie. Elle estime probablement que l'explication est arrivée trop tard ! j'aurais du lui envoyer une lettre recommandé peut-être, qu'elle aurait daigner la lire et entendre mes explications ?

Quinze minutes plus tard, les trois filles revinrent avec le chien. Cindy entra visiblement nerveuse... Laure sourit à Jérôme pour lui faire comprendre que tout allait bien... Marie-Elisabeth, ne dit rien non plus.

Laure ramena le café et le servit aux hommes tout en discutant avec Guillaume, comme si rien ne s'était passer.

Marie-Elisabeth quant à elle s'assit en face de son frère, et câlina le golden retriever qui lui offrit sa patte. Sa petite sœur ne semblait plus lui en vouloir, ce qui signifiait que probablement Cindy l'avait cru et avait donné des explications apaisées à ses amies. Sans quoi, à l'heure qu'il est, Ils les auraient toutes eues sur le dos !

un cyclone nommé CindyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant