L'ombre au tableau

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(Cindy)

Janvier s'écoula, lentement à la colocation. Laure s'était réconciliée avec son amoureux qui passait souvent. Jérôme se sentait ainsi moins seul au milieu des filles, et rapidement Dominic Beaulieu devint un bon copain.

De plus, Laure et Dominic passait tout leur week-end ensemble chez ce dernier. Ce qui faisait que la coloc devenait très intimes les vendredis soir et que Jérôme et Cindy avait tout l'appartement pour eux.

C'était souvent, prétexte a des soirées en amoureux et de longues conversations à parler de leurs vies, faire de la guitare ou des jeux de société. Puis, la cheville de Jérôme fut guérie et il reprit son travail à la caserne. Les gardes de nuits alternées par des journées d'intervention parfois éprouvante.

De son côté, Cindy commença un stage dans le commissariat de son père. En tant que stagiaire elle suivait une équipe de policier et continuait d'apprendre son métier dans des conditions réelles.

Néanmoins, au milieu de tout ces bonheurs petits et grands et les défis de leur vies respectives. Cindy se sentait inquiète et coupable. Coupable d'avoir été la cause de la rupture de Jérôme avec ses parents.

Elle savait combien, ils les aimaient et les respectaient. Combien sa cellule familiale comptait pour lui. Cependant il avait préféré leur tourner le dos, plutôt que devoir se justifier, ou être freiner dans l'amour, qu'il lui portait.

C'était là, la plus grande preuve d'amour, qu'elle est reçue de sa vie. Mais elle ne pouvait se défaire d'une culpabilité qui empoisonnait son bonheur, de la morsure du remord.

Plus le temps passait, plus elle était convaincue qu'elle devait être l'actrice principale, de la réconciliation de Jérôme avec ses parents. Elle lui devait cela, car malgré la détermination, du jeune homme à imposer leur relation à sa famille telle qu'elle était ou à tourner le dos à son propre père peut-être pour une longue période.

Elle se souvenait de lui, comme d'un fils dévouer et aimant, qui adorait ses parents, sa famille.

De plus elle avait d'abord cru que s'était Alexandre Duval qui avait chasser son fils de sa maison. Mais il n'en était rien. C'est Jérôme qui sur un coup de tête avait décidé de quitter les lieux ne parvenant pas à convaincre son père de la sincérité de leur relation.

Elle avait bien essayé à plusieurs reprises, d'en parler à son amoureux. Mais ce dernier lui disait d'un ton doux, qu'il n'avait pas trouver d'autre solution. Et qu'il ne cèderait rien à son père, que c'était à lui « d'entendre » que leur relation était importante pour lui.

Il semblait déterminer à camper sur ses positions. De son côté Alexandre restait dans un silence digne et n'était pas revenue vers son fils unique. Ils ressemblaient à deux tête de mule aussi borné l'un que l'autre. Mais les petites sœurs et la maman de Jérôme tentait en vain de raccrocher les wagons entre les deux hommes.

Ce samedi-là, Jérôme ne travaillait pas, Cindy non plus. Ils avaient décidé de passer leur journée avec Guillaume et Marie-Élisabeth à Angers. Ils se retrouvèrent le midi pour déjeuner dans une pizzéria, tranquille.

Le repas était convivial et joyeux et Jérôme était heureux de revoir sa sœur qu'il n'avait pas vue depuis près de trois semaines. Une distance qui semblait pesante pour la fratrie. Lisa se jeta dans les bras de son grand frère qui la serra dans ses bras comme s'il n'allait jamais pourvoir la lâcher.

-Papa n'a rien dit que tu sois venue me voir ? Questionna Jérôme, une fois qu'ils furent assis et que les pizzas furent commandées.

Elle secoua la tête négativement.

un cyclone nommé CindyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant