Patinoire

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Les deux jours qui suivirent, parurent une éternité à Cindy. Bien qu'elle fut occupée, elle ne cessait de penser au retour de Jérôme dans sa vie. Elle s'interrogeait sur l'avenir de leur relation, et sur la direction qu'elle prendrait. Même si elle trouvait plus raisonnable de rester amis, étant donné leur passé, la position de la famille de Jérôme, et la différence sociale entre leur familles respectives. Elle se sentait néanmoins toujours aussi amoureuse.

Cela, malgré le mal que lui avait fait son silence, de trois long mois. Elle devait admettre aussi, que si elle avait daigné l'écouter quand, il était venu se justifier. Tout aurait pu être éclaircie, et il n'y aurait jamais eu de rupture.

Mais « chat échaudé craint l'eau froide » et à la suite de sa rupture avec Daniel deux ans plus tôt, elle avait perdue confiance en elle. Ce fait n'était pas anodin et avait influencer l'interprétation qu'elle avait faite du silence de Jérôme.

A présent que les choses s'arrangeaient, elle était déterminée à ne pas laisser le passer influencer ses pensées et ses actes. Même si elle était pétrie d'angoisse et d'espoir en ce qui concernait l'avenir de sa relation avec Jérôme.

A commencer par cette première rencontre prévue pour le mercredi.

En attendant elle recevait des appels et des sms de Jérôme qui semblait décider à partir à la reconquête de ses bonnes grâces.

Chacun des deux jours suivant, il l'avait appelé le matin, juste pour lui dire bonjour, lui demander si elle avait passé une bonne nuit, et lui demander ce qu'elle allait faire de sa journée. En échange il lui racontait son quotidien de pompier, certaine intervention.

Il avait également rappelé chaque soir, pour lui souhaiter une bonne nuit. Dans l'intervalle il lui envoyait quelques textos en journée, juste avec un mot ou deux : « je pense à toi » ou « vivement mercredi », ou « impatient de te revoir »

Elle tentait de garder une distance émotionnelle face à ses tentatives de séduction qui était comme des flèches de cupidon en plein cœur. Elle lui répondait évasivement, ou au bout de trente minutes. Afin de ne pas lui montrer que derrière son téléphone, elle était littéralement raide d'amour pour lui.

Le mercredi suivant :

(Cindy :)

Jérôme était par terre, ne pouvant plus se relever. Cindy s'était précipitée sur lui pour voir ce qui se passait. Elle avait eu du mal à freiner, sans rentrer dans un autre patineur. A présent à genoux devant lui, elle lui demandait ou il avait mal.

-ça va, je vais essayer de me relever, c'est juste ma cheville !

Cindy retroussa le bas de son pantalon, et le sonda en posant la main sur sa cheville. Il serra les dents.

-On ferait mieux d'enlever le patin, Tu as peut être une entorse, et cela va gonflé, rapidement.

Elle joignit le geste à la parole, et la cheville était déjà enflée avec une énorme bosse qui commençait à bleuir.

-Oh non ! on va devoir appeler les pompiers, là ! dit-elle

-Non, mais tu plaisantes ? Les pompiers ! ... Vu que la caserne la plus proche est la mienne, ce sont mes collègues qui vont débouler. Ils vont bien se payer ma tronche ! grogna Jérôme

-Je suis désolée Jérôme, je n'ai pas d'autres solutions. Je crois que le responsable de la patinoire, à déjà appeler de toute façon... Tu as mal ?

-ça va. Je peux juste pas poser le pied.

Cela faisait une heure et demie, qu'ils étaient à la patinoire. Jérôme était arrivé à l'appartement à 15h, avec un petit bouquet dans les mains qu'il lui avait offert. Décidément pour rentrer dans ses bonnes grâces, il semblait sortir le grand jeu.

un cyclone nommé CindyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant