Chapitre 15

320 37 1
                                    

- Merde, merde, merde ! s'écria Leonid, se tirant les cheveux, faisant les cents pas dans le salon de la maison qu'il occupait. Pourquoi tu l'as pas tué quand il était encore inconscient ?!
- He, c'était pas mon plan de kidnapper cet oméga ! rétorqua l'homme qui sortait de la douche, sentant encore l'odeur de vomi sur lui. Il m'a tellement vomit dessus que je suis sûr qu'il a dû clamser de déshydratation.
- Il vaudrait mieux qu'il soit mort ! Va le chercher ! Je veux la certitude qu'il a bien crevé sous les roues d'une voiture !
- Pourquoi c'est à moi de faire le sale boulot encore ?
- P'Lee m'a laissé t'utiliser pour ça !
- Hm, si tu savais pourquoi le Boss t'as laissé m'utiliser, tu ferais pas le fière.

Leonid tiqua, que voulait dire ce chien avec ce sourire arrogant sur le visage ? Mais il n'eut pas le temps de demander quoi que ce soit, que la porte d'entrée éclata.

- Ah ! s'écria le bêta en se protégeant. Mais c'est quoi ce bordel ?! Qui-
- Ferme la, gronda la voix de l'alpha le plus meurtrier du pays, venu venger son compagnon qui était en train de se battre dans un bloc opératoire ainsi que leur bébé.

Santa entra dans les lieux, il avisa l'homme, une serviette lui ceinturant la taille, le nez fracassé et une odeur nauséabonde qui l'entourait. Mais avant qu'il n'ai put réaliser ce qu'il ce passait, une vision du corps de Earth se rappela à lui. Les blessures avaient été faites par quelqu'un qui avait cherché à le violer et qui l'avait souillé. À bien regarder, Leonid n'avait pas pu le faire, il n'aimait pas se salir les mains à ce point-là. Il ne lui restait alors qu'une seule solution.

Kan attrapa Leonid qui tenta de fuir.

- Tu restes là toi, gronda l'alpha qui l'obligea à s'asseoir sur une chaise. Tu vas assister à un petit show spécialement fait pour toi. lui dit Kan d'une voix si basse que le bêta frissonna de peur.

Il était foutu. 

Santa savait-il ce qu'il c'était passé ? Si c'était le cas, ça ne voulait dire qu'une chose : il avai trouvé l'oméga et il était encore en vie. Il était mort, définitivement.

Mais pourquoi commencer par un des hommes de Lee ?

- J'ai trouvé mon oméga bien détruit. C'est à toi que je dois ça ? demanda la voix froide et tranchante de Santa, marchant vers l'homme nu.
- Cette pute était à toi ? Désolé, mais il était beaucoup trop tentant, dommage j'ai pas pu jouir dedans il m'a pété le nez et gerbé dessus avant de s'enfuir tout nu. Les gens ont dû bien rire en le voyant, la bite à l'air complètement molle.

Santa lui trancha la gorge d'un coup sec que personne ne vit venir. Le corps, étonné, tomba à terre. Mais Santa n'avait pas tranché assez profondément, il voulait maintenir sa victime encore en vie le temps de s'amuser à le dépecer et d'étaler les immondices qui faisaient de lui une pourriture.

Le cri qu'il poussa, alors que Santa posa sa boots sur sa gorge et qu'il tranchait son corps dans la longueur, plantant la lame au plus profond qu'il pouvait, détruisant tout ce qui ce trouvait sur le chemin de sa lame, fut le cri le plus aigüe qu'il ai put sortir.

- Tu as violé MON oméga qui attends MON enfant. gronda Santa, dont le regard n'avait plus rien d'humain. Tu as touché à MON compagnon, MA femme. Je vais faire en sorte que l'un comme l'autre vous n'oublierez jamais ce qu'il en coute à ceux qui s'en prennent à la famille Udompoch.
- Cette truie n'est pas de votre famille ! s'écria Leonid.
- Dès le moment où je l'ai marqué, il a été intégré à la famille Udompoch, lui apprit Santa sans le regarder, trop occupé à extraire l'intérieur du corps encore vivant mais mourant, pour le lui jeter à la gueule.

Leonid se mit à vomir tant et tant encore qu'il se sentit avoir le tournis.

Mais Santa n'avait pas le temps de s'en amuser, il mit le feu au corps, le faisant crier jusqu'à ce que plus rien ne reste. Il pris une chaise et s'installa en face de Leonid, tétanisé.

Loup, Loup y es-tu ? [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant