KILLER DIAMOND

16. LIAM

Ma mère en face moi, Olivia est juste à ma droite dans le canapé. Un verre de vin à la main, Gemma au regard insistant sur mon petit pois. Elle manigance encore quelque chose, je contracte la mâchoire, elle tourne autour du pot. Ce qui à dont de m'agacer encore plus.

-Gem..Maman, tourne pas autour du pot et va droit au but. Je n'ai pas que ça à faire. – dis-je durement. –
-J'ai des informations sur ta mère, Olivia. – dit-elle en souriant. –

Les yeux bleus d'Olivia pétillent, malgré les mots qu'elle a pu lire dans la lettre. Elle me croit. Mes doigts pianotent sur mon genou, si ma mère à des informations. Elle va certainement vouloir une faveur venant de la brune.

-Mes informations contre une faveur, tu es d'accord ? – dit-elle. –

Olivia me jette un coup d'œil, je lui fais non de la tête alors que ma mère me fusille du regard. Elle peut paraître gentille, mais c'est un vrai démon. A mon avis, c'est pour cela que mon père l'a épousé. Elle était douée pour les contrats à l'ancienne, maintenant que j'ai repris l'affaire familiale. Gemma fourre son nez partout ou elle ne devrait pas. Je me demande quelle faveur demanderait-elle contre ces informations que je possède surement déjà.

-Si elle venait à accepter, quelle serait ta faveur ? – dis-je d'un ton autoritaire. –
-Qu'elle quitte cette maison et Emily revient dans ta vie.

J'explose, mon poing frappe durement sur la table de basse. Le verre de vin de ma mère se brise au sol. Un cri s'échappe de ces lèvres alors qu'Olivia étonnamment reste de marbre face à ma réaction. Je me pince l'arête du nez d'exaspération pour ne pas mettre ma mère dehors sur le champ. Je saisis une clope de mon paquet et l'allume.

-Comment oses-tu demander une chose pareille ?! C'est chez moi ici, c'est ma résidence. – hurlais-je. – Olivia restera ici que tu le veuilles ou non, tu peux toujours courir pour Emily. Tu ne sais pas ce qu'elle a fais ces derniers mois. Je te demande, de déguerpir de chez moi.
-Tu ne me parles pas sur ce ton Liam ! Je suis ta mère. – dit-elle offusquée. –
-Une bonne mère n'abandonnerait pas ces gosses pour aller coucher avec l'associé de son père. – rétorquais-je. –

Je viens de lancer une bombe, ma génitrice s'approche de moi pour m'en coller une. Je l'arrête d'un geste, je profite pour la mettre dehors. J'ordonne à l'un de mes hommes de la ramener chez elle.

***

Vingt heures trente.

James vient d'arriver c'est toujours son genre d'être en retard, pire qu'une fille la blondinette. Je souris à ma connerie, il entre et s'installe dans le canapé comme à son habitude. Il sort de son sac des documents sur la mère d'Olivia comme je lui avais demander après le passage de ma mère et une bouteille de whisky. Il la dépose sur table en souriant.

-On en aura besoin. OLIVIA ! – crie-t-il. – Ramène ton p'tit cul ici !

Olivia déboule dans le salon comme s'il y avait le feu, paniquée, elle nous regarde tout les deux de gauche à droite. Je la regarde, ses joues sont rougies, mes yeux descendent sur ces cuisses serrées. Quelque chose me vint à l'esprit, Mademoiselle était-elle en plein moment d'extase ? Si oui, elle pensait à qui ? Un petit rire s'échappe de mes lèvres. Ils me fixent tous les deux en m'interrogeant du regard.

-Je pensais à un truc drôle. – dis-je en me grattant l'arrière du crâne. –

Je fixe toujours Olivia, qui tente elle, tente d'éviter mon regard. Je crois avoir taper dans le mille. A nouveau je lui souris comme un con. James sort les verres et nous sert un verre de ce délicieux liquide ambré. Comme d'habitude, mon ami ne va pas par quatre chemins.