KILLER DIAMOND

18. OLIVIA

-Entre, fais-moi confiance. - dit-il en prenant un sac dans son coffre. –

Je n'ose pas bouger, je serre le chaton dans mes bras tandis qu'il s'approche de moi en riant. Il se fou de ma gueule, c'est inné chez lui. Je grimace, il passe devant moi et ouvre la porte. Mes pieds n'ont pas bougé d'un millimètre, je remarque qu'il n'y a pas de cris, de sang ou même de coup de feu. J'évacue mon stresse et fini par avancer vers la porte d'entrée. J'aperçois Liam, un sourire scotché aux lèvres quand je découvre la table de la salle à manger joliment décoré, ce qui me fait sourire encore plus c'est le salon. Des milliers de coussin sont disposés par terre, une toile est remplacée par la télévision, des pops corn sont à notre disposition sur la table de basse mise un peu sur le côté. Je dépose Sunny dans le canapé, oui oui, je lui ai déjà donner un petit nom à ce chaton.

-C'est toi qui as organisé tout ça ? – en faisant un geste avec mes mains. –

Il hoche la tête, je me demande s'il savait à quel point mon cœur bat tellement fort quand il est là. Liam me prend dans ses bras, la chaleur de son corps me procure des émotions que jamais, je ne pouvais imaginer. Une délicieuse odeur entre dans mes narines, je me dirige vers la cuisine et remarque un chef derrière les fourneaux.

-Bonsoir Mademoiselle Scott, je suis le chef Harry Peterson. Ce soir, vous allez goûter à de succulentes lasagnes ! Allez donc vous installez à table, Monsieur Miller vous y attend déjà. – dit-il gentiment. –

Je lui souris et retourne sur mes pas. Il est debout à côté de la table, un bouquet de tulipes blanches à la main, je ne peux être indifférente face à ces petites attentions. Je dépose les fleurs sur le bord de la table, je m'approche de son corps magnifiquement sculpté sous sa chemise blanche. Son parfum, la chaleur de sa main sur ma joue est comme une drogue. Je ne serais plus m'en passer. Depuis notre première nuit ensemble, je ne cesse de penser à lui. Nous nous dévorons du regard, avant de s'installer à table.

-Merci pour les fleurs, merci pour tout. – dis-je timidement. –
-Je savais que c'étaient tes préférées, j'ai remarqué comment tu les regardais chez ta maman. – dit-il en me prenant la main. –

Je n'arrête pas de lui sourire, pour une fois depuis longtemps, je suis heureuse. Le chef apporte nos plats, je passe ma langue entre mes lèvres de gourmandise. Liam me fixe toujours, son regard dévorant sa proie. Je l'interroge du regard.

-Ne passe pas cette langue entre tes lèvres ainsi, je vais te sauter dessus. – dit-il en riant. –
-Quoi ? Comme ça ?

Je bois une gorgée à mon verre de vin et repasse ma langue sur mes lèvres. Cette provocation m'excite énormément, je serre les cuisses pour atténuer le feu entre mes jambes. Nous dégustons notre assiette, tout en discutant.

-Pourquoi ? – lui demandais-je. –
-Pourquoi quoi ? – dit-il intrigué. –
-Moi ? Qu'est-ce que je pouvais t'apporter vis-à-vis de Sean ?
-Je t'avoue, pas grand-chose, je savais que tu étais sa fille. En général, un père protège ses enfants... Malheureusement, je n'aurai pu penser que cet enfoiré était comme ça avec toi. Tu ne méritais certainement pas cela. – en prenant une bouchée de lasagne. –

Cette pointe d'amertume dans sa voix, me fait baisser les yeux vers mon assiette. Je ne peux m'empêcher de penser à ma piètre enfance, je n'ai vu que l'alcool, les poings de mon père s'écraser sur mon visage quand personne n'était là pour me protéger de tout cela. La douce mélodie de « The Fray – Never Say Never » rempli la pièce qui est à présent en silence, plus aucune parole de Liam. Je relève la tête, les larmes aux bords des yeux, Liam quitte sa chaise pour venir à mes côtés.

« Picture you're the queen of everything
Sur cette photo tu es la reine parmi toute ces choses
As far as the i can see
Jusqu'à ce que je regarde
Under your command
Sous ta commande
I will be your gaurdening
Je serai ton sauveur
When all is crumbling
Lorsque tout s'effondra
Steady your hand
Rassure toi. »