30. LIAM

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-Sors de chez moi. – hurlais-je à ma génitrice. –

Son regard bleu me transperce, son pistolet toujours rivé sur Olivia qui elle ne se démonte pas devant ma mère. Ce qui a dont autant à la fois de m'exciter mais mon démon ne mesure la capacité du danger ici. Gemma est la plus grande folle que je connaisse, elle ferait souffrir n'importe qui pour arriver à ses fins.

-Vous allez avoir une crampe à force de maintenir votre joli pistolet sur moi, belle maman. – dit-elle sarcastiquement. – 

Elle s'approche lentement d'Olivia, tel un prédateur, je protège ma proie en m'immisçant entre elles.

-Je te le redis, dégage de chez moi. – articulais-je lentement. –

Etonnamment, elle s'exécute, tourne les talons et s'en va. Avant de franchir la porte au bras de mon père, je rajoute :

-Ne la touche pas d'un poil, sinon, c'est moi qui te tuerai de mes propres mains.

***      

Je tire une dernière fois sur ma cigarette avant de l'écraser et la jeté dans le cendrier. L'air frais de décembre me pique au nez, les rues de Chicago sont décorées pour les fêtes, plusieurs enfants s'amusent sur la patinoire du centre-ville. Une silhouette familière, puis deux et trois se dessinés à travers la foule, j'aperçois Lily, Olivia et James autour d'un feu un verre en carton à la main ce qui ressemble à du chocolat chaud encore fumant dans cette soirée d'hiver. Je croise le regard de petit pois qui lance un sourire resplendissant, ses joues rosées dû à la chaleur du feu, soudain, elle s'approche de moi habillée tel un esquimau. Ma jolie frileuse m'encercle le cou.

-Salut toi. – dis-je en lui embrassant le nez. –
-Je ne t'ai pas vu de la journée... - dit-elle tristement. –

Moi ? Offrir des cadeaux ? C'est bien une première, je veux la surprendre, pas lui donner une simple carte cadeau comme James et Lily. Je bafouille un bobard pour qu'elle ne se doute de rien, de plus les décorations et moi ce n'est certainement pas trop mon truc.

-On peut mettre un sapin ? – suggère-t-elle. –
-Non, ça perd ses épines. Et pas d'artificiel c'est moche.
-Mais aller ! Noel, sans sapin ce n'est pas Noel !

Les deux poings posés sur ses hanches, ses sourcils froncés, Olivia s'énerve. Ce qui a dont de faire rire nos amis. Elle se met à me supplier comme un enfant qui veut déjà ouvrir son cadeau.

-Allez, on va choisir un sapin !

Elle m'entraîne vers le marchand de sapin, je me mets à souffler alors qu'Olivia sait pertinemment que je vais céder pour elle. J'ai appris qu'elle adorait les fêtes de fin d'années malgré ce qu'elle a vécu auparavant dans son enfance à cause de son père.

-J'aimerais que ce Noel soit inoubliable, je l'ai toujours fêté seule avant qu'Elys arrive dans ma vie.

Mon cœur se serre à entendre son prénom, la seule personne qui l'aimait vraiment durant toutes ses années. Elle arrive à en parler, de temps en temps, je l'entends encore pleurer la nuit. J'ai voulu la consoler une nuit, malheureusement, elle m'a ordonné de la laisser seule.

Depuis, je lui ai laissé faire son deuil à sa façon. En veillant sur elle, de loin.

-CELUI-CI ! – crie-t-elle en sautillant tout en faisant craquer la neige sous ses semelles. –
-Il ne rentrera jamais dans ma maison !
-MAIS SI. ALLEZ MON CHOUBIDOU D'AMOUR.

J'explose de rire, si elle croit vraiment qu'elle va m'atteindre d'acheter son foutu sapin de deux mètres cinquante. Olivia se fourre le doigt dans l'œil.

KILLER DIAMONDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant