Chapitre 15

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     Une semaine s'est écoulée depuis que je suis allé chez Elyas. Et aujourd'hui c'est le premier jour des vacances ! Halloween est dans 3 jours et j'ai prévu de le passer avec Elyas, bien entendu.

     Cette semaine a été rapide mais je pense que c'est parce qu'Elyas et moi, on s'est beaucoup rapprochés et je sais maintenant que je suis amoureux de lui. Je sais que c'est plus que de l'attirance que j'éprouve pour lui.

     On ne s'est pas embrassés depuis la semaine dernière et j'avoue que ça me manque un peu... Elyas garde ses distances quand on est en cours donc c'est compliqué... je sais qu'il n'est pas encore prêt à faire son coming-out mais c'est long. Moi j'ai envie qu'on se montre tel qu'on est.

     Ce soir, Elyas dort à la maison. En parlant du loup, ma sonnette retentit. Je descends donc pour lui ouvrir et je lui saute dans les bras. Ça m'avais manqué de lui faire un câlin.

     On reste comme ça pendant deux minutes, puis je décide de le faire rentrer. J'ai aussi dit à Elyas que ma mère est au courant pour nous deux. Il est content pour moi mais espère qu'elle ne dira rien à ses parents... le pauvre.
— Bon ma mère arrive dans dix ou quinze minutes. Tu veux faire quoi en attendant ?
— Viens on va dans ta chambre... dit-il avec un clin d'œil.

     Je crois que je comprends ce qu'il veut faire. On est sur la même longueur d'onde. On entre dans ma chambre, puis il s'avance vers moi et ne perd pas plus de temps : il m'embrasse. Ça m'avais vraiment manqué et mon ventre me le fais comprendre.

     Je lui réponds en mettant mes mains derrière sa nuque. Il met les siennes sur ma taille et me rapproche de lui. Je sens encore cette bosse contre mon ventre. Je souris et je sens Elyas me mordre la lèvre. J'entrouvre alors mes lèvres et sa langue rencontre la mienne. Elles font une danse endiablée, comme des âmes-sœur.

     On se sépare au bout de quelques minutes par manque de souffle. Je secoue ma tête pour reprendre mes esprits et je vois Elyas sourire en me regardant.
— Qu'est ce qu'il y a ?
— T'es beau.

     Je rougis face à cette remarque.
— T'es mignon quand tu rougis. Je vais te faire rougir plus souvent alors, dit-il avec un sourire malicieux sur le visage.
— Oh non... je sens que je vais vivre des moments de gênance avec toi, dis-je en le tapant doucement.

     Je pense que vous le devinez mais on finit par se battre gentiment. On termine sur mon lit, l'un à côté de l'autre et serrés parce que j'ai un lit simple et Elyas me regarde avec malice.

     Je me demande ce qu'il va faire quand je sens qu'il se met à me chatouiller les côtes. Je pleure de rire tellement que je suis sensible aux chatouilles. Je le supplie d'arrêter et me laisse reprendre ma respiration au bout d'une minute.

     Je le regarde puis je prends ma revanche. Je le chatouille aussi dans les côtes et il se tord de rire. Je ris encore en le voyant comme ça. Je me met sur lui pour avoir plus de facilités à le chatouiller.

     Quand on est calmés, Elyas remarque que je suis sur lui. On rougit tous les deux et je me lève.
— Euh... cette nuit tu dors dans un matelas par terre ça te va ? demandai-je pour changer de sujet.
— Oui bien sûr.

     Je stresse un peu de faire un cauchemar et qu'il me voit dans cet état. Il va se moquer de toi et va vouloir te quitter c'est sûr.

     Mais est ce qu'on peut dire qu'on est en couple ?
— Elyas ? demandai-je d'une petite voix.
— Oui ?

     Il me regarde dans le yeux et le monde autour disparaît.
— Euh... je... est ce que on est en... couple ? Même si c'est notre secret ?
— Toi tu nous vois comment ? me demande-t-il sans lâcher mes yeux du regard.
— Bah au lycée on est comme des amis mais dès qu'on est tous les deux on s'embrasse, on se fait des câlins et les amis ne font pas ça, donc je ne sais pas.
— Bon Adam. Veux tu être mon petit copain ?

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