Épilogue

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     Je mets mes chaussures et quand je me retourne, je vois qu'Elyas me regarde avec un sourire. Je souris aussi en réalisant qu'il me matait les fesses. On met nos manteaux et nous sortons, main dans la main.

     On se dirige vers le centre commercial pour acheter de quoi nous nourrir cette semaine. Dans les rayons je repense à ces dernières années.

     On a terminé le lycée il y a deux ans et maintenant je suis en école d'art et lui a commencé la médecine. Et depuis la fin du lycée, on habite dans un petit appartement, rien que tous les deux. Et j'adore cette nouvelle vie.

     On habite toujours dans la même ville donc on voit ma mère assez régulièrement. Elyas a repris contact il y a bientôt un an avec son petit frère, Gabriel. Ce dernier a été interdit par ses parents à parler à son grand frère mais aujourd'hui, il lui parle en secret.

     On l'a déjà invité quelques fois et je le trouve très gentil. Ça se voit qu'il regrette la décision de ses parents, il aimerait avoir son grand frère avec lui, comme tout adolescent normal.

     Avec Elyas, tout va très bien dans notre relation. Depuis qu'on habite juste nous deux, on profite beaucoup de la chambre, si vous voyez ce que je veux dire.

     C'est vrai que depuis notre première fois à ce Noël il y a quatre ans déjà, nous n'avions pas fait grand chose parce que ma mère était toujours à côté. Mais dès qu'elle était absente, on se sautait presque dessus et c'était incroyable. Mais maintenant que nous sommes tout le temps tranquille, on prend plus le temps pour nous et c'est un pur bonheur.

     Quand je me réveille à ses côtés, que je le retrouve le soir après les cours, je souris. Je me suis rendu compte que la vie valait la peine d'être vécue dans la joie et la bonne humeur. Et je sais que si je n'avais jamais rencontré Elyas, aujourd'hui encore je vivrais dans les traumatismes de mon père et dans la dépression. Peut-être même que je ne serait plus en vie.

     Mais grâce à lui, j'ai surmonté ces épreuves avec lui à mes côtés et aujourd'hui je vais parfaitement mieux. Même si de temps en temps j'ai encore des coups de blues c'est normal, c'est la vie.

     Le principal est que je vis en souriant et non plus dans la peur.
— Qu'est-ce qui te fais sourire comme ça ? me demande soudainement Elyas, me sortant de mes pensées.
— Rien, je pensais juste à tout ce que nous avions vécu, dis-je avec un sourire.

     Elyas me sourit aussi puis se rapproche de moi. Il lâche le charriot à peine rempli, me prend par la taille puis m'embrasse. Malgré le temps, mon ventre continue toujours d'exploser à chaque fois. Je souris contre ses lèvres et répond à son baiser. Il s'éloigne de moi, à bout de souffle.

     Je remarque que plusieurs personnes personnes nous lancent des regards curieux mais je n'en ai rien à faire parce que je suis avec l'homme que j'aime et que rien ni personne ne pourra nous séparer.

     Je ne me vois plus vivre sans lui aujourd'hui. Je sais que s'il me quitte pour une quelconque raison, je ne survivrais sans doute pas. Mais je sais aussi qu'il ne me quittera jamais. Il m'aime trop, tout comme moi je le fais.

     Quand on rentre chez nous, on vide les courses puis je commence à préparer à manger. Au bout d'un moment, il arrive par derrière et m'entoure de ses bras musclés. Je souris et soupire de plaisir. Je me sens bien avec lui.
— Continue de mélanger s'il te plaît, je vais nourrir Kiko, dis-je en l'embrassant chastement.

     Il acquiesce puis prend le relais. Je me dirige alors vers le bol de nourriture de notre chat, le rempli et, avec le bruit des croquettes, le voilà qui cours en ma direction. Je ris face à son énergie et en voyant comment il se précipite vers sa gamelle.

     On a adopté Kiko il y a trois mois. Enfin, on l'a trouvé au bord de la route. Il n'était encore qu'un pauvre chaton, abandonné par sa mère ou son ancien propriétaire. Ce qui compte c'est qu'aujourd'hui, il soit dans un foyer aimant. Il me redonne toujours le sourire malgré toutes les bêtises qu'il fait. C'est un peu comme notre enfant, à moi et à Elyas.

     Après manger, on se rend dans notre lit et nous commençons la nuit comme nous aimons le faire souvent. Sentir son corps ne faire qu'un avec le mien me comble toujours de bonheur.

     C'est dans ces moments de plaisir intense que je sais que je ne vais jamais le quitter et que je mourrais avec lui, dans ses bras. Même après la mort nous resterons ensemble, je le sais.

     Avant de m'endormir, fatigué par l'orgasme, je me blottis contre le corps encore chaud de mon homme. Il m'embrasse le cou puis la bouche et pose sa tête contre mon épaule. Je m'endors contre lui, dans ses bras réconfortants.

     Je sais que je vais vivre une vie merveilleuse à ses côtés et que moi-même je vais tout faire pour qu'il ressente la même chose. Qu'il ressente tout l'amour que j'éprouve pour lui.

Je l'aime. Et jamais je n'arrêterais.

Fin

NDA :
J'espère que cette histoire vous a plu ! Moi en tout cas j'ai adoré l'écrire. N'hésitez pas à voter et mettre des commentaires ça me ferais super plaisir ! En tout cas je vous souhaite une belle vie, comme mes chers Adam et Elyas. Profitez de la vie, n'ayez pas peur des épreuves et obstacles qui se dressent devant vous. N'oubliez pas que votre seul but dans la vie, c'est d'avancer vers un futur magnifique !

J'ai deux autre romances bxb sur mon compte, n'hésitez pas à aller y faire un tour 😉

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