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Même si Gotham n'est pas la meilleure ville du monde, voir le paysage défilé à la vitre de la voiture me fait vraiment plaisir.
Après plus d'un mois à l'hôpital où j'étais pendant deux semaines dans le coma, je sors enfin de cette endroit avec l'autorisation du médecin, mais je dois encore aller faire des visites régulières.
Une fois devant le manoir des Wayne, Diana s'empresse de sortir en première pour récupérer ma béquille à l'arrière de la voiture. Lorsque j'ouvre la portière, elle se précipite vers moi, béquille en main.
- doucement jeune fille ! Tu devrais éviter de faire ce genre de chose.
- je vais bien voyons, je peux marcher un minimum correctement.
- mais avec la béquille c'est mieux.
Elle me tends la béquille que je prends et m'avance vers le manoir. Le premier être à m'accueillir est Titus qui était dans le jardin.
Le chien me saute dessus et veut presque me lécher le visage tellement il est heureux de me voir, le tout en remuant la queue.
Je n'avais même pas remarquer que les portes du manoir se sont ouvertes.
- heureux de vous revoir mademoiselle,me salut Alfred.
Je calme Titus et prends directement Alfred dans mes bras, enfin avec un bras mais je l'enlance.
Damian et Bruce sont absents aujourd'hui et Alfred ne sait pas quand ils reviendront. Et Diana doit patrouiller ce soir, ce qui fait que je reste seule au manoir ce soir avec Alfred.
Ce dernier est dans la cuisine me préparant un merveilleux dîner, alors que je reste allongé sur le canapé entrain de lire " Pour l'amour de Marie Salat" de Régine Desforges, un roman épistolaire que je peux facilement finir en une soirée.
- voici le repas de mademoiselle, annonce Alfred en entrant dans le salon plateau en main.
Je me lève du canapé toujours avec ma béquille, Alfred le chat sort rapidement aussi de la cuisine pour venir s'asseoir sur une des chaises afin de me regarder manger.
L'assiette du soir est une poké faite maison par le majordome.
- merci beaucoup Alfred.
Je m'installe et commence à déguster ce dîner, il revient quelques secondes plus tard pour m'accompagner lors de ce repas.
- bonne appétit mademoiselle.
Nous passons la soirée à discuter de divers sujets jusqu'à ce que je décide d'aller me coucher.
Alors que je monte les escaliers, le vieil homme m'arrête.
- le jeune maître m'a annoncé pour vous deux et je suis heureux de savoir qu'il n'est pas si renfermé sur lui même.
