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J'ignore le jour que l'on est. Ce dont j'ai connaissance, c'est ma présence sur ce lit d'hôpital avec ma mère morte d'inquiétude et à ma grande surprise, Sali, la cousine de Lorena. C'est plutôt surprenant car tout les deux on ne se porte pas dans le cœur avec son fort caractère.  Quelques semaines après son décès, c'est elle qui a été la cause du rapprochement entre moi et Issa. Si elle n'avais pas été là on serait peut-être jamais proche comme on l'es aujourd'hui.

Mince alors, qu'est ce que je vais bien pouvoir inventé.

À mon réveil, ma mère se rue sur moi, j'ai si mal, quel jour nous sommes d'ailleurs ? Était-ce un cauchemar depuis tout ce temps ? Par pitié.

Sali se lance :

— Ousmane, tu nous a vraiment trop fait peur on a pas dormis depuis 3 jours, qu'est-ce qui s'est passé ? T'étais où ?

— Une bagarre générale, ils nous on mis en G.A.V puis j'ai fais un malaise, merci de vous êtes inquiétés mais je vais bien, répond dis-je en fermant les yeux.

— Ce quartier est dangereux, il faut vite quitter ici Ousmane, moi je peux pas, tu as vu ça ?, intervient ma mère .

— Mais non c'était pas au quartier maman.

— C'est pour ça que Salim aussi répondait pas, il s'est fait tirer à la jambe, dis Sali se rapprochant de moi.

Merde Salim, j'avais oublié que ce taré de Blaise lui avait tiré dessus. Il serait déjà là sinon.

— T'en fais pas il s'en est sortit, c'est aujourd'hui même qu'il sort de l'hôpital, dit-elle en me rassurant.

— Il a dis quelque chose ?

— Non, il veut parler à personne et demandait qu'après toi, Ousmane si tu sais quelques chose dis le.

— J'ai besoin de me reposer s'il vous plaît, Oumou merci d'être venu, il fait tard maman, ça se voit que vous êtes fatigués toutes les deux, allez-y.

A peine ma phrase terminé que la porte s'ouvre, cette fois-ci j'aperçois la tête de Papis muni d'un sceau de wings. Il sait comment me rendre actif rien qu'à l'odeur, n'empêche il éclate de joie en me voyant réveiller. Il n'y a pas que lui d'ailleurs, Léna, Issa ainsi que d'autres. Il réussit tout de même à m'en mettre un dans la bouche jusqu'à que l'infirmière les faits tous sortir, fin des visites. Ma mère m'embrasse sur le front avant de s'en aller en dernier.

L'infirmière prend donc ma tension en communicant avec moi puis pars ensuite. Ce n'est que quelques minutes plus tard que la porte s'ouvre à nouveau et ça tout doucement. A ma grande surprise, je tombe sur Nadir qui s'installe.

— Ça va ton bras ? On dirait que tout le quartier a subit des dingueries, dis-je en tentant de me redresser.

— Juste une chute en moto, pour ton cas, tu t'en souviens de ce qui s'est passé ?

— Franchement non, je sais pas ce que je fout la.

— Blaise t'as séquestré dans son bat, t'as pas supporté les coups qu'il ta donné ce sanglier, j'me suis arrangé avec lui pour payer la moitié de ta dette, il te donne donc deux semai..

— Qu'est-ce que tu veux en échange Nadir, intervenais-je en lui coupant la phrase.

— T'es pas con et je kiffe, Issa m'a dit que t'était informaticien, j'ai besoin de tes services et en échange, j'te rembourse la totalité de ta dette, ça te convient, j'imagine ? J'ai besoin d'une réponse maintenant.

— J'accepte, répondis-je.

C'est à me demander si j'ai bien fait d'accepter, je n'ai pas demandé à ce qu'il me sauve des griffes de Blaise. Issa a du lui demander un coup de pouce j'imagine.

𝕸𝖆𝖑𝖋𝖗𝖆𝖙. 💔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant