Enlèvement

Chapitre 7 : Jace

Nous sommes tous choqués par ce qui vient de se passer, cela veut dire que nous sommes surveillés.

Nous regardons autour de nous, mais nous ne voyons personne.

Qui nous espionnait ? Pourquoi? Allaient-ils nous tuer? Que voulaient-ils ? Ces questions qui resonnent dans ma tête me donnent la gerbe. Ce connard de Sergio nous fait suivre. Il le veut vraiment son fric, il ne pense qu'à ça. Et pourtant c'est pas la personne dans le monde qui en a le plus besoin.

- Bon les gars, ne vous inquiétez pas, on a bientôt notre vol, on va pouvoir se casser d'ici et ces connards ne pourront plus nous suivre. Nous dit Thomas.

- Non mais tu crois que Sergio va s'arrêter à un avion ? Il va nous suivre jusqu'à avoir ce qu'il veut. S'exclame Mario.

- Moi ce que je me demande de quel objet il parle quand il me dit qu'il était devant moi?

Nous nous regardons tous dans les yeux, énervés de ne pas trouver ce qu'il désire absolument, stressés car le temps presse.

*DING*. Mon téléphone sonne, c'est Sergio, il m'envoie un message, que va-t-il me dire ? Est-il là ? Ici, à quelques mètres de moi? Je ne sais pas, et ne pas savoir où il se trouve exactement me fait angoisser. J'ouvre la poche intérieure de ma veste de costume, afin d'avoir un meilleur accès à mon flingue au cas ou il surgirait d'un coup. Thomas et Mario se précipitèrent vers moi à l'entente de la sonnerie.

Sergio m'indique qu'il ne me reste plus beaucoup de temps avant qu'il me foute une balle. Puis me dit qu'il va me donner un indice pour que je sache ce qu'il veut que je lui ramène.

- Putain il peut pas te le dire directement ? Dit Mario.

- Pourquoi il s'en prend à toi et pas à moi? On est deux à avoir fait la connerie.

- J'en sais rien, il ne m'a jamais aimé. Peut-être qu'il t'aime un peu plus.

Nous ouvrons le message de Sergio, les indices sont : "bar" , " pointus" , " magnifique".

Comment veut-il que je sache de quoi il parle ? Une arme qui se trouvait au bar et que je n'ai pas vue?

- On prend quand même le risque d'aller en boîte ? Dis-je.

- Je pense qu'on devrait rentrer à l'hôtel. Chuchote Thomas, fatigué de la situation.

- Ouais, rentrons.

Sur la route je regarde si la bombasse m'a envoyé un message, mais toujours rien. Je ne dois pas l'intéresser. Nous rentrons à l'hôtel, je n'arrête pas de regarder mon téléphone juste " au cas où".

Je vais directement dans mon lit, pose mon téléphone et pense aux nombreuses choses que je pourrais faire à cette chienne.